Étudiante : Nora Benkahla
Enseignants : Lydéric Veauvy, Renaud Pleitinx, Olivier Bourez
A l’aune d’une pérennisation de la crise du logement, de configuration sociale en pleine évolution trouvant peu d’échos dans l’offre de logement, ainsi que d’un constat écologique alarmant, il semble opportun de se demander, 50 après les mouvements, engagées et utopiques, de mai 68, quels sont nos rêves en matière d’habiter ?
Dans nos villes, il existe des édifices, incarnant le rêve du progrès et de l’innovation. Ces grands ensembles, menacés par la destruction, représentent pourtant une matière précieuse, à l’heure où les ressources se raréfient.
Ce travail de fin d’étude s’attache donc à comprendre comment ces « terrains d’exception », pourraient devenir le réceptacle de l’innovation en matière d’habitation collective. Pour ce faire, je me suis naturellement tournée vers la ville d’Ivry-sur-Seine, la ville est devenue un véritable laboratoire du logement lorsque dans les années 70 se construit l’œuvre novatrice de Jean Renaudie et Renée Gailhoustet. A la même époque sort de terre la cité Youri Gagarine dont la ville a désormais programmé la destruction.
Dans un premier temps, ce travail de fin d’étude s’attache à instruire des intuitions personnelles et à se nourrir de l’étude de référence d’habitat collectif innovante. Ce substrat théorique guida l’analyse architectonique et urbaine de la cité Youri Gagarine. Enfin, cette analyse détermina comment agir et dans quelle mesure.
Du reste, ce TFE a été mené essentiellement par le projet d’architecture avec pour clé d’entrée les valeurs d’usages partagés, et ce, à toutes les échelles explorées.