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Jeremy DAGNIES est professeur (officiellement "chargé de cours invité") à l’Сư³æ´«Ã½ depuis 2011, au sein de l’école PSAD (Sciences politiques et Administration publique) et de la FOPES (Faculté Ouverte de Politiques Economiques et Sociales). Il a déjà eu l’occasion d’enseigner diverses matières comme le management public, l’administration publique, les sciences politiques, les théories de la démocratie face à l’action publique ou encore un séminaire de questions spéciales de politiques économiques et sociales (avec un focus sur les liens et ruptures dans le monde du travail). Dans ce cadre, il a déjà pu travailler avec avec les Prof. Stéphane MOYSON et Nathalie SCHIFFINO, mais aussi Alain SCHOON et Céline MAHIEU (ULB, école de santé publique). Chaque année, plusieurs étudiants ont également l’occasion de soutenir leur mémoire de Master sous sa direction.

Titulaire d’un Master (ex ‘licences’) en Sciences politiques (2000, FUCaM/UCL-Mons & RU Nijmegen), d’un Master complémentaire (ex ‘DEC’) en Gestion (2001, UCL, LSM, Louvain-la-Neuve) et d’un MBA (2002, UCL, LSM, Louvain-la-Neuve), il soutient sa thèse de doctorat en Sciences politiques et sociales en 2015 (UCL). En 2023, il obtient le certificat de management public délivré par l’école d’administration publique de Wallonie, en collaboration avec toutes les universités francophones, et par le SELOR, qui lui permet d’intégrer le pool des candidats-mandataires à des fonctions de top-management en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles.Ìý

Dès le début de sa carrière, Jeremy s’est intéressé à la question des liens multiples qui se développent ou se brisent entre acteurs mais aussi ceux que l’on peut entretenir avec des objets matériels ou des idées. Dans le cadre de sa recherche doctorale et de plusieurs publications scientifiques, il a d’abord eu l’occasion d’étudier les liens qui se font ou se défont entre gouvernants et gouvernés, entre administrations et citoyens, mais aussi entre acteurs (partis, ministres, fonctionnaires, groupes d'intérêt, médias, experts, fédérations professionnelles, entreprises, citoyens...)Ìýimpliqués dans les processus et décisions politiques (néo-institutionnalismes).Ìý

Coordinateur du Centre d’étude du Tourisme des FUCaM (UCL-Mons) et accompagnateur scientifique, avec le Prof. Alain SCHOON, de la démarche Qualité mise en place par le Gouvernement wallon dans le secteur du tourisme, ce sont les relations entre entreprises (touristiques) et clients (touristes) qui l’ont également préoccupé entre 2005 à 2014. Dans le cadre de ses travaux scientifiques sur le tourisme, il collabore également avec les Prof. Christophe CLIVAZ (Université de Lausanne), Stéphane NAHRATH (Université de Lausanne), Vincent VLES (Université de Toulouse), Gilles FERREOL (Université de Franche-Comté), François BOST (Université de Reims) et Alain DECROP (Université de Namur).Ìý

Depuis son entrée en fonction en 2013 au CEPESS (Centre d’Etudes Politiques, Economiques et Sociales), d’abord comme analyste senior, puis directeur scientifique, il mène des travaux sur les liens à promouvoir dans les villes (entre citadins, avec son quartier, les acteurs économiques ou la nature), en collaborant avec de nombreux experts comme Jan GEHLÌý(architecte danois qui a redessiné Time Square à New York), Paola VIGANÃ’Ìý(grand prix de l'urbanisme en France en 2013), Isabelle DELANNOYÌý(co-scénaristeÌýavec Yann ARTHUS-BERTRANDÌýdu film "HOME" sorti en 2009 et produit par Luc BESSON), Vincent CALLEBAUT, Bruno DE VETH (ex-JDSA), Thierry PAQUOT, Yves HANIN, Pierre VANDERSTRAETEN ou encore Jean HAËNTJENS. Il développe le concept de « villes reliantes » (linking cities en anglais) et, en 2019, dirige avec Antoine DE BORMAN un ouvrage collectif sur ce nouveau modèle urbain dont l’ambition vise à rendre les villes inclusives, conviviales et prospères. L’ouvrage est salué par la presse spécialisée mais aussi par Edgar MORIN, qui adresse aux deux auteurs un message personnel quelques mois plus tard. L’UNESCO s’en inspire en 2021 et propose de remplacer le concept de « smart cities » par celui de « linking cities », non sans oublier de citer le CEPESS en première page du rapport.

Au CEPESS, il publie diverses é³Ù³Ü»å±ð²õ qui feront l'objet d'une forte médiatisation:

• Développer un RECO - réseau express de covoiturage - à BruxellesÌý(2013)
• Construire une villeÌýnouvelle en Wallonie (2014)
• Définir un plan d'action transversal et intégré pour relancer le commerce en centre-ville (2015)
• Penser l'habitat pour les seniors selon une nouvelle démarche ABCD pour adapter, bouger, cohabiter et disposer (2016)
• Des réacteurs aux acteurs - Livre blanc du CEPESS sur l'énergie (2019)

Jeremy Dagnies s’est aussi penché sur les ruptures engendrées par la transformation digitale, en développant une nouvelle typologie comprenant 15 grandes fractures numériques. Cette typologie a rencontré un certain succès auprès des acteurs de la santé, de l’inclusion sociale, de l’éducation permanente et de l’école.ÌýÌý

C’est dans le cadre de ses cours de Management public et d’Administration publique que Jeremy approfondit la problématique des relations dans les organisations (GRH dans le secteur public, marketing public, EFQM et CAF, démarche RSE…). Endossant depuis 2012 des fonctions dirigeantes dans plusieurs asbl (Centre d’Etudes en Habitat Durable; Microsoft Innovation Center; Futurocité; For Urban Passion) et dans des entreprises publiques (SOGEPA, Wallonie Santé), en tant qu’administrateur ou commissaire de Gouvernement, il constate sur le terrain toute la valeur ajoutée que peuvent offrir certaines formes de liens.

Parallèlement, il approfondit la littérature scientifique à ce sujet et a l’opportunité d’animer en 2019 un séminaire à la FOPES consacré aux liens et ruptures dans le monde du travail. Il prend alors l’initiative de lancer une enquête en ligne afin de dresser un diagnostic en Belgique francophone. Cette recherche devait faire l'objet de la couverture d'un magasine économique très connu en Belgique en mars 2020 mais la crise sanitaire en décidera autrement. Le rapport est finalement publié en ligne en 2022.ÌýÌý

De 2020 à 2024, il contribue activement au processus participatif et citoyen de refondation du cdH intitulé Il fera beau demain, puis à la rédaction du manifeste politique et du programme électoral du mouvement LES ENGAGES. Il publie en 2022 une étude visant à réduire le fossé entre partis politiques et citoyens. Il est enfin étroitement associé à l’élaboration de la nouvelle vision énergétique (le gâteau « 4 quarts ») de ce parti politique ainsi que de son plan de transformation « Climat ».ÌýÌý