Des membres de la communauté universitaire étaient au rendez-vous le 21 juin dernier pour la 5è³¾±ð remise du Prix Marcel De Merre en nanotechnologies, décerné à Paul Baral pour la bourse IN.
Le Prix De Merre est un prix bisannuel en nanosciences et nanotechnologies afin d’attirer à l’UCLouvain des jeunes chercheurs brillants (Prix IN) et de permettre à des chercheurs plus confirmés d’acquérir une expertise nouvelle via un séjour sabbatique à l’étranger (Prix OUT) dans le but d’accroître la visibilité internationale de l’institution. Les lauréats de la bourse IN se voient octroyer, pour une durée de deux ans, une bourse de recherche postdoctorale afin de développer un projet de recherche ambitieux dans un laboratoire de l’UCLouvain actif dans le domaine des nanosciences et nanotechnologies. Depuis 2010, le prix Marcel De Merre a été décerné pratiquement tous les deux ans et a octroyé neuf bourses de recherche.
Paul Baral, docteur en mécanique des matériaux de l'Université de Lyon, a été récompensé pour son projet de recherche intitulé « Deformation mechanisms of Earth’s upper mantle constituents at the nanoscale ». Il est accueilli à l’UCLouvain depuis 2020 pour mener ses recherches dans le laboratoire du professeur Thomas Pardoen.
L’objectif principal de son étude est d’améliorer la compréhension des phénomènes physiques élémentaires responsables du comportement du manteau terrestre. Plus particulièrement, ce projet porte sur la mesure de propriétés mécaniques de l’olivine, qui compose 60% du manteau supérieur. Ainsi, comprendre ses mécanismes de déformation, à l’échelle de quelques centaines de nanomètres, aura un grand impact sur l’étude de la tectonique des plaques.Ìý
Les premiers résultats montrent que la phase amorphe de l’olivine – présente dans certaines conditions aux joints de grains – se révèle moins résistante que le cristal d’olivine lorsqu’elle est soumise à de très faibles vitesses de déformation. Le glissement aux joints de grains pourrait donc être facilité par la présence de cette phase amorphe. Des essais à hautes températures (jusqu’à 800 °C) sont actuellement en cours pour se rapprocher des conditions naturelles de sollicitations de l’olivine amorphe dans le manteau terrestre supérieur.
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