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Introduction

Ce Master de spécialisation en santé publique est une formation pluridisciplinaire orientée vers les problèmes des pays à faible et moyen revenu.
L’objectif de ce programme est d’outiller les étudiant·es afin qu’ils·elles puissent contribuer à une organisation plus efficiente et plus équitable des systèmes de santé. Cette formation vise à apporter aux étudiant·es les compétences leur permettant d’analyser et d’évaluer les politiques, les programmes et les systèmes de santé dans leur contexte particulier. Ces compétences font partie de celles nécessaires pour renforcer la gouvernance et la résilience des programmes et systèmes de santé.

 

Votre profil

Les catégories professionnelles visées sont diverses mais ont en commun le fait de jouer un rôle important dans le management des programmes ou systèmes de santé ou dans la gestion des connaissances pour la prise de décision en santé publique.  Les participant·es sont d’origines diverses et de profils variés (médecins, paramédicaux titulaires d'un Master, gestionnaires, sociologues, anthropologues, politologues, économistes…) afin de favoriser la multidisciplinarité très riche dans ce type de formation.
Une expérience en santé publique de minimum deux ans est indispensable pour bénéficier pleinement des enseignements et garantir la richesse des échanges entre apprenant·es (profils purement cliniciens non admis).

Votre futur job

Après ce master de spécialisation, les apprenant·es viendront renforcer leurs institutions (ministères de la santé, institutions de recherche et académiques, organisations non gouvernementales, etc), pour mieux gérer et coordonner des programmes et systèmes de santé.

Votre programme

Les compétences visées par ce master de spécialisation seront acquises au travers d’unités d’apprentissage organisées en quatre modules :
− domaines d’analyse et d’évaluation en santé publique;
− approches d’analyse et d’évaluation
− méthodes – outils spécifiques.
− projet-intégrateur.

Le projet intégrateur constitue le travail de fin d'études des étudiant·es et occupe une place centrale dans le dispositif d’enseignement. Il permet de mettre en application les compétences apprises dans les autres modules, acquérir des compétences transversales et certaines compétences spécifiques telles que communication, éthique, revue critique de la littérature, ...
 Il est organisé conjointement avec des acteurs de terrain (ONGs, Enabel…) de différents pays et permet aux étudiant·es de mettre en pratique leurs apprentissages sur un projet concret, mais aussi de développer un esprit critique, une pensée systémique et la capacité à évoluer dans des contextes variés. Les étudiant·es travaillent, en groupe puis individuellement, sur des projets imposés, mis en oeuvre par des partenaires de nos universités, qui couvrent des thématiques très variées (financement, accès aux soins, santé maternelle, approches communautaires...).