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Compétences et acquis au terme de la formation

Au terme du master en médecine, l'étudiant maîtrisera  les compétences cliniques et thérapeutiques lui permettant d'aborder la formation spécialisée.

En particulier :
- il maîtrisera la démarche diagnostique (raisonnement clinique)
- il sera capable de définir une attitude thérapeutique, de l'argumenter et d'en planifier le suivi
- il sera capable d'identifier les situations d'urgence et d'en assurer la prise en charge initiale
- il sera capable d'effectuer certains gestes techniques en toute sécurité et dans le respect du patient

En outre, il témoignera de la capacité :

- d'établir une relation adéquate avec les patients : en particulier, il sera apte à informer les patients et leurs familles en termes simples et compréhensibles, pour mieux les associer aux décisions qui les concernent

- de conduire une « bonne pratique » de la médecine, c'est-à-dire une pratique   :
       - respectant les règles légales, déontologiques, ainsi que les principes éthiques
       - soucieuse du coût et des modalités de financement des prescriptions

- d'actualiser ses connaissances et ses compétences, nécessaires à la prestation de soins de qualité.

Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :

1. 

Développer un esprit/démarche scientifique :

- Intégrer les connaissances essentielles des sciences fondamentales,
biomédicales, biopsychosociales, techniques et cliniques à une pratique médicale efficace,
- Reconnaître les structures, fonctions ou comportements physiologiques et/ou pathologiques en fonction de l’âge, de l’état de santé et de la situation du patient,
- Appliquer ces connaissances à toutes les situations cliniques, courantes ou nouvelles, dans une démarche d’analyse critique.

2. 

Démontrer l’expertise attendue d’un médecin de base :

- Réaliser une consultation avec un patient
- Recueillir les informations concernant les plaintes et symptômes ainsi que l’histoire antérieure
- Évaluer les aspects psycho-sociaux de l’affection
- Evaluer l’état mental du patient ainsi que son environnement
- Réaliser un examen clinique soigneux adapté à la situation
- Faire une appréciation clinique de la situation et prendre des décisions
- Fournir des explications et donner des conseils
- Assurer l’éducation thérapeutique
- Apporter soutien et réconfort
- Exécuter les actes techniques nécessaires (à définir pour chaque spécialité)
- Identifier les urgences médicales et apporter les premiers soins
- Réaliser une réanimation cardio-pulmonaire de base et maintenir les fonctions vitales

3. 

Pratiquer la démarche diagnostique :

- Reconnaitre et évaluer la sévérité d’une présentation clinique
- Demander des examens complémentaires appropriés
- Interpréter l’ensemble des résultats cliniques, biologiques, anatomopathologiques et radiologiques dans un but diagnostique,
- Etablir un diagnostic différentiel prenant en compte la prévalence et l’urgence de traiter les différentes affections et déterminer parmi les alternatives, le diagnostic final le plus probable.
- Evaluer le pronostic et les risques éventuels

3. 

Planifier le traitement :

- Faire une analyse critique des traitements existants (préventifs et curatifs) dans une perspective de pratique basée sur l’évidence et de promotion de la santé,
- Effectuer une analyse « risques-bénéfices » pour s’assurer de ne pas nuire au patient,
- Prescrire les médicaments pour tous les âges
- Prescrire de manière claire et précise
- Combiner judicieusement médicaments et autres thérapies en fonction du contexte clinique
- Réévaluer la pertinence des médicaments et autres thérapies et analyser les bénéfices et risques
- Traiter la douleur et soulager la détresse
- Proposer le plan de traitement multidisciplinaire le plus approprié, en planifier les séquences, négocier un plan de traitement et le suivi avec le patient et éventuellement son entourage
- Planifier le suivi du traitement et en évaluer son efficacité,
- Adresser le patient à un collègue ou un spécialiste lorsque c’est approprié (dentiste, médecin spécialisé, psychologue, kinésithérapeute, …).
- Assurer la gestion des affections chroniques en partenariat avec le patient
- Négocier une abstention thérapeutique

4. 

Gérer la relation au patient :

- Prendre en charge de manière appropriée le stress, que ce soit celui du patient ou le sien,
- Identifier les attentes du patient en termes de besoins et de demandes en faisant preuve d’écoute active (en ce y compris les qualités humaines d’empathie et de compassion),
- Communiquer, dans un degré de complexité approprié et adapté, avec le patient pour lui exposer les possibilités thérapeutiques et lui détailler les tenants et aboutissants, dont l’impact financier, de chaque option,
- Communiquer une mauvaise nouvelle
- Respecter les droits du patient, en particulier en appliquant les règles de confidentialité et du consentement éclairé,
- Identifier les facteurs psycho-médicosociaux provoquant et/ou perpétuant une maladie ou un dysfonctionnement voire une autre pathologie et au besoin diriger le patient à une personne compétente,
- Communiquer avec le patient dans une seconde langue.

5. 

Fonctionner dans une équipe :

- Inscrire son action dans une équipe pluridisciplinaire en respectant la hiérarchie, les différents rôles / fonctions de chacun des acteurs et l’organisation de l’institution,
- Fournir des informations à propos de ses connaissances, ses diagnostics, ses propositions de traitements, dans un degré de complexité approprié et adapté (type de vocabulaire, quantités d’informations, …),
- Connaître ses compétences et les limites de sa propre expertise ainsi que celles d’autres professionnels de la santé,
- Collaborer avec d’autres professionnels pour promouvoir la gestion efficiente des moyens cliniques limités.

6. 

Agir de manière éthique, sociale et responsable :

- Situer son action dans le système de santé et tenir compte des enjeux sociétaux et économiques,
- Connaître et respecter les aspects déontologiques et légaux relatifs au traitement médical, à la confidentialité et à l’erreur médicale,
- Développer une pratique professionnelle socialement responsable, morale et éthique,
- Connaître et régler les conflits d’intérêts qui surviennent dans l’exercice de ses fonctions et de son activité professionnelle,
- Gérer l’organisation d’un cabinet (informatique, hygiène, surface exploitable, équipe, gestion de dossier,…) et sa comptabilité ; utiliser judicieusement les moyens mis à disposition dans un cadre hospitalier.

7. 

Apprendre et s’améliorer tout au long de la vie :

- Identifier ses acquis d’apprentissages pour constituer un parcours complémentaire de formation (formel ou informel) en fonction de ses besoins et de ses intérêts,
- Etre capable de rechercher et d’analyser de manière critique de nouvelles informations
- Respecter les recommandations scientifiques, promouvoir la recherche, créer de nouvelles connaissances et assurer leur bonne utilisation,
- Contribuer à l’amélioration constante de la qualité des soins de manière individuelle et par le biais de son association professionnelle.