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La formation en 120 crédits répond à la nécessité de renforcer les compétences en éco-conception des territoires. En effet les enjeux liés aux changements climatiques, aux transitions énergétiques et écologiques de même que la complexité croissante dans les processus de décisions et l’organisation des territoires nécessitent de revoir et d’approfondir les méthodes d enseignement.

La pédagogie vise dès lors à renforcer les connaissances, la maîtrise des techniques en bénéficiant des recherches et des pratiques internationales dans le domaine de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et du paysage de même que de l 'expérience des professionnels exerçant dans ces domaines.

Le master en urbanisme et développement territorial à l’UCLouvain s’appuie sur une pédagogie articulant des cours théoriques et leur application dans des cours atelier de projet. Les trois premiers blocs de compétences articulent ces apports pédagogiques dans une maîtrise individuelle et collective via le travail en équipe interdisciplinaire tandis que le quatrième bloc vise l’expérience pratique au sein du milieu professionnel ou de recherche et la problématisation personnelle.

Les cours sont dispensés sur la base d’interactions interdisciplinaires grâce aux brassages d’étudiant·es issu·es de différents horizons et d’enseignants des facultés d’architecture, d’ingénierie architecturale et civil, de géographie, des bioingénieurs, de droit, d’histoire et des sciences économiques et sociales. Le master fait l’objet d’un enseignement complet dispensé par des académiques impliqués dans des recherches action auprès des collectivités et des associations et par des professionnel·les qui travaillent quotidiennement au développement des territoires. Le master est en outre reconnu par les instances professionnelles belges et internationales.

Le programme de l’UCLouvain est dispensé dans le contexte urbain et territorial singulier de Louvain-la-Neuve qui constitue au sein de l’aire métropolitaine bruxelloise depuis plus de cinquantaine ans un laboratoire d’innovations urbaines durables.

Le programme développe des approches globales et écosystémiques du territoire : l’appréhension du territoire comme système complexe d’interactions dynamiques entre les sociétés humaines et l’écosphère permet le dépassement de visions duales improductives comme celle opposant la nature à la culture, l’urbain au rural ou encore l’identité à l’altérité. Les nouveaux équilibres territoriaux étant à développer de manière cohérente et intégrée, seule une forte interdisciplinarité portée par différentes disciplines sera à même de structurer la formation. Les nombreuses interactions entre les facultés impliquées de longue date dans la formation en urbanisme et aménagement du territoire consolideront ces approches par leur participation structurelle commune aux cours de projet et de séminaire ainsi qu’aux stages et travaux de fin d’étude. Ces approches impliquent également l’apprentissage du traitement des données cartographiques sous forme numérique (système d’information géographique), des contenus normatifs de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, des modalités de gouvernances, de la conception et du montage des projets d’aménagement du territoire et d’urbanisme, des compétences graphiques.

Le programme s’inscrit dans un nouveau temps long des relations à l’espace de nos sociétés en prenant en compte le processus de métropolisation : les mutations démographiques, technologiques et économiques autant que les enjeux environnementaux, de santé, du climat et des migrations impliquent d’articuler les échelles de la globalisation et celles des situations locales.

Les aires métropolitaines sont attractives et concentrent les développements alors que des régions, villes ou campagnes sont en déclin. Les défis de ces dynamiques appellent des innovations de connaissances et de pratiques permettant d’assurer une transition économique (économie circulaire, régénérative, métabolisme urbain…), sociale et culturelle (interculturalité et intergénérationnelle ou genre, des flux migratoires positifs, innovations sociales inclusives, écomobilités, imaginaires et paysages…), environnementale (décarbonation, biodiversité, utilisation rationnelle et régénératives des ressources, tempérances climatiques, énergies renouvelables, infrastructures et paysages…) et politique (gouvernance multiscalaire, participation, regain des communs…).

La métropolisation implique une redéfinition des frontières entre le territoire de l’intime, du travail, des loisirs ou celui des collectivités. Les problématiques abordées concernent donc le chez soi, le voisinage, le quartier et des entités institutionnelles telles que les communes ou les métropoles.

La pédagogie s’appuie sur des résultats de recherches, des innovations dans le mode de fabrique urbaine ou encore l’immersion dans les réalités de terrain pour reconfigurer les relations hommes-natures, les modalités collaboratives dans le cadre du développement régional et international.

La formation dispensée grâce aux relations interfacultaires au sein de l’UCLouvain et ses prolongements dans le cadre d’un stage de 600 heures permet de répondre aux exigences du secteur professionnel comme les collectivités territoriales ou les agences et bureaux d’é³Ù³Ü»å±ð²õ mais aussi comme les associations non gouvernementales, les initiatives citoyennes et des secteurs connexes comme la mobilité, l’économie des territoires, l’écologie et l’environnement...  Il pourra en outre être accrédité auprès des organismes internationaux comme l’APERAU et AESOP.

Ainsi la formation permet aux étudiant·es de s’ouvrir pleinement au contexte international. Le master en 120 crédits développe des activités comme notamment un workshop international rassemblant les étudiant·es issu·es des différentes universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et qui sont extérieures à celle-ci. L’atelier international d’urbanisme regroupe ainsi les étudiant·es en urbanisme et développement territorial des Universités de Lausanne, Grenoble, Tunis, Paris Sorbonne, Lille et Liège. Les étudiant·es peuvent également avoir accès aux dispositifs de mobilité internationale dont la filière Erasmus.