Le programme UCLouvain du master en urbanisme et développement territorial à finalité écoconception des territoires offre aux titulaires d’un diplôme de premier cycle de base (valorisé pour au moins 180 ECTs) une formation de deuxième cycle ouvrant aux disciplines concernées par le développement durable des territoires face aux défis du changement climatique et des transitions. Il propose un parcours à travers les enjeux des métropoles, des villes, des villages et des campagnes. Il permet l’acquisition des compétences en matière d’urbanisme et d’aménagement durable, soutenu par un questionnement critique sur les conceptions du développement et du rapport entre les sociétés et leur environnement.
Le programme met l’accent sur une approche globale et interdisciplinaire de la métropolisation des territoires. Il vise à développer chez l’étudiant les compétences lui permettant d’agir dans un champ professionnel comportant une palette très large d’activités : analyse et compréhension de la mobilité, des modes d’habiter, des ressources spatiales et naturelles, de l’éco-conception de projets stratégiques et d’urbanisme, de l’établissement programmatique, de la mise en place de procédures de négociations, décisions et montage de projet, de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, de la concertation , participation et communication.
En Belgique comme ailleurs, le référentiel de compétences qui caractérise ce champ professionnel est à la fois un patrimoine hérité de traditions culturelles, administratives, techniques, dont il faut pouvoir intégrer la spécificité, et un terrain d’expérimentation permanente et en constante évolution. Les métiers nombreux et variés qui occupent ce champ s’exercent dans le cadre de collectivités territoriales, de services de publics, de grandes sociétés, d’universités, d’associations ou de bureaux privés.
Dans cette perspective, la formation mobilise trois champs disciplinaires :
• Le champ de la prospective et du projet lié à la formalisation des espaces bâtis et non bâtis dans le cadre d’une démarche d’observation, stratégique, composition et opérationnalisation ;
• Le champ des sciences humaines lié à la gestion politique, juridique et administrative, ainsi qu’aux dimensions sociale, économique et culturelle et de la démarche des jeux des acteurs ;
• Le champ du génie urbain et rural, incluant les paysages, les espaces publics, les réseaux de déplacements, le foncier et les matières relevant des sciences de l’environnement et de la démarche de l'ingénieur.
La formation prépare l’étudiant à exercer des fonctions techniques autant que des rôles de direction plus politiques, tout en mettant plus particulièrement l’accent sur le travail de conception et de gestion de projets urbains et territoriaux durables, qui constitue en quelque sorte le cœur du métier.
Conçue dans cette perspective, l’approche pédagogique se caractérise par trois spécificités :
• Une pédagogie de l’interdisciplinarité, mise en œuvre à travers le contenu des enseignements, l’organisation du travail étudiant par groupes d’activités, et l’animation des activités pédagogiques par équipes interdisciplinaires d’enseignants ;
• Une pédagogie du projet qui met l’accent sur le développement d’un savoir-agir nécessaire à la conduite de processus de changement territorial dans un milieu décisionnel complexe ;
• Une pédagogie fondée sur des expériences territoriales concrètes, mise en œuvre à travers des ateliers d’écoconception des territoires, un programme de stage, des visites portant sur des situations et des problèmes d’actualité, où les travaux sont menés en équipe avec la participation des enseignants concernés, avec l’objectif de déboucher sur des propositions collectives d’intervention à soumettre au débat public.
Au terme de ce master les étudiants auront les capacités à s’insérer dans le monde professionnel ou celui de la recherche en s’investissant dans un travail de doctorat.
Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :
Capacités à analyser les dynamiques de fabrication et de transformation des territoires, à partir de références aux théories de l’urbanisme, aux processus historiques de développement, aux contraintes et potentialités, aux jeux des acteurs, aux différentes échelles spatiales et temporelles pertinentes afin de dégager des enjeux et poser des scénarios prospectifs.
intégrer les principes d'égalité et de justice sociale, à travers une approche participative de l'urbanisme, afin de promouvoir l'implication des différentes communautés et d'évaluer l'importance et l'efficacité de l'engagement communautaire dans le processus de planification.
assumer la responsabilité sociale de l'urbaniste en adaptant sa pratique professionnelle dans le temps et en fonction des contextes. Explicitation éventuelle en capacités ou sous-compétences