Maxence Casier, étudiant en troisième bachelier de la Faculté des bioingénieurs, a profité du confinement pour lancer . Passionné par les histoires sous toutes leurs formes, il décortique les processus de narration avec humour et simplicité.
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« Ma famille m’a donné le goût de la lecture dès mon plus jeune âge. Mon intérêt pour les histoires a évolué avec les différents médias : d’abord la lecture avec les bandes dessinées et les séries d’aventures, la télévision, les mangas, le cinéma, les séries, les plateformes de streaming, YouTube, … Cet accès à tous ces divertissements a permis à de nombreuses personnes de s’intéresser de plus en plus à la narration », détaille Maxence.  
Il y a des histoires qui marquent et qui donnent envie d’en apprendre plus...
« Pendant un moment, j’étais un grand consommateur de YouTube, j’y passais des heures pour découvrir tout et n’importe quoi. Les critiques du Cinéma de Durendal m’a beaucoup inspiré ainsi que la chaîne cinéma anglophone Filmento. Après des analyses et des critiques, je me suis intéressé davantage à ce qu’il se passe derrière un film ; comment on écrit un personnage ou une histoire, comment on attire l’attention, etc. Je passe moins de temps sur YouTube depuis que je suis étudiant mais tant que je trouve des sujets qui me passionnent, je pourrai toujours me perdre facilement. »
Comment réalises-tu tes vidéos ?
Je filme avec mon téléphone qui est maintenu par un petit pied et un micro bon marché. C’est vraiment du matériel de base. J’essaie de filmer tout ce que je peux dans ma chambre. C’est très amateur mais je pense que ça fait partie du charme de ces vidéos. Pour le montage, j’ai appris en autodidacte. C’est très facile de se débrouiller avec des programmes aussi intuitifs. Étant donné que je m’intéresse à ce domaine depuis quelques années, je n’ai plus besoin de faire des recherches pour construire mes vidéos. J’ai établi une liste d’une trentaine de sujets que je souhaite aborder. Pour chaque thématique, je définis l’angle et j’ajoute quelques exemples cinématographiques. La rédaction me prend en général une heure pour un épisode. La durée du tournage dépend de ma maîtrise du sujet. Souhaitant être le plus juste possible, je peux prendre une à deux heures si le sujet est plus délicat. La structure est définie au moment où je commence à tourner mais la forme évolue. Vu que j’utilise le jump cut, j’ai ce luxe d’ajouter des interventions au dernier moment lors du montage. 
Concilier un projet avec des é³Ù³Ü»å±ð²õ
« J’ai écrit une vingtaine de pages pour les quatre premiers épisodes en une après-midi intégrant des idées de sketch, de textes, de mises en scène, la position de la caméra, etc. En tant qu’étudiant, je compte fonctionner par quadrimestre avec un rythme moins soutenu lors des sessions d’examens. Mon objectif est de publier une vidéo toutes les deux semaines pour ne pas me mettre de pression. Même si cela ne prend pas beaucoup de temps, cela peut vite désorganiser le planning. L’université restant ma priorité, je mets le projet de côté le temps de la session d’examen. Pour garder la chaîne active, j’ai publié un Hors-série : 10 films en 10 minutes début juin. Je reprendrai le rythme habituel vers fin juin et lors du mois de juillet avant la session d’août. En septembre, je prévois une deuxième saison avec de nouveaux concepts et une introduction plus professionnelle ». 
Comment vois-tu la suite pour Cli’Max?
Pour l’évolution de la chaîne, je compte pousser le sujet jusqu’au bout et me diversifier dans les émissions. Peut-être que dans un an ou deux, je me tournerai vers de la vulgarisation scientifique. J’ai la liberté de pouvoir faire ce que je veux. Ce projet me permet de me développer, c’est un avantage. Dans le monde actuel, c’est important d’avoir plusieurs cordes à son arc. Il faut varier ce qu’on fait et développer des compétences différentes. Peut-être que plus tard, je ferai de la communication dans le domaine des sciences ou juste de la communication ou de la recherche dans mon domaine d’étude … On verra bien ! Je ne me pose pas trop de questions, je fais ce qu’il me plaît, j’évolue dans mes é³Ù³Ü»å±ð²õ et on verra ce que la vie nous réservera.