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Étudiant·e en confinement : les astuces pour mieux le vivre

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"", "", "", voici quelques-uns des sujets abordés sur le site et les réseaux d’Univers santé, ASBL de promotion de la santé en milieu étudiant. Une mine d’or de conseils pour mieux vivre le confinement !

Partenaire privilégié du Service d’aide aux étudiant·es de l’UCLouvain, Univers santé est bien placée pour savoir ce qui préoccupe nos students en ce moment. « On traite d’alimentation, de sport, d’alcool et de dépendance, d’isolement et aussi de vie affective et sexuelle, sous l’angle du confinement pour pouvoir faire de la promotion de la santé malgré les circonstances. On produit du contenu assez interactif, sur ou sur . On a sorti pas mal de recettes récemment, notamment pour cuisiner , » explique Marie-Marie van der Rest, chargée de communication pour Univers Santé.

« Évidemment, le but n’est pas de mettre la pression et de dire « Il faut absolument cuisiner, faire du sport, et devenir trilingue », mais simplement, avec quelques petits gestes et astuces à la portée de tout le monde, de prendre soin de soi, de prendre le temps de faire du bien à son corps, pour au final faire aussi du bien à son mental dans cette période qui est compliquée pour tout le monde. »

ÌýÌýDécouvre ici quelques conseils pour trouver l’équilibre en confinement

Seul·es au kot, ou avec des cokotteur·euses pas toujours faciles à vivre, ou encore de retour pour une durée indéterminée chez ses parents… Vivre en confinement, c’est loin d’être facile. Quand on a déjà du mal à vivre un blocus du début à la fin, comment aujourd’hui combiner é³Ù³Ü»å±ð²õ, mesures de sécurité, bien-être physique et mental, tout en veillant à conserver du lien social ? Petit tour d’horizon en trois questions.

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« Je vis seul·e, je ne sors plus qu’une fois par semaine et j’ai déjà terminé l’intégrale des séries que je comptais regarder cette année. C’est grave docteur ? »

Confinement ne veut pas dire isolement et solitude ! Bien sûr, c’est un défi. Comment maintenir le lien social lorsque l’on nous recommande constamment de maintenir une distanciation sociale ? Parlons plutôt de distanciation physique plutôt que de distanciation sociale. Le lien social, c’est appeler ses proches, faire une visio-conférence avec des ami·es pour tester des jeux de société en ligne, prendre un moment à sa fenêtre pour observer les quelques passants, profiter du soleil et du calme ambiant…

D’autre part, il n’est pour le moment pas interdit de sortir prendre l’air, mais avec prudence : se promener, en maintenant une distance physique avec toutes les personnes croisées et dans un périmètre proche de son logement, c’est même recommandé. Essaye de sortir tôt, et d’éviter les heures « de pointe », pour ne pas engorger les espaces verts, si tu habites en ville.

Les étudiants connaissent bien le confinement : les premiers jours de blocus sont souvent synonymes de cheveux gras, de vieux pyjamas et de séries avalées à la chaîne. Pour le moment, c’est un peu pareil : on peut faire la larve pendant des jours, mais au bout d’un moment, notre santé mentale risque d’en prendre un coup. La preuve : , comme la peur, l’abus de substances, l’énervement, voire la dépression.

Alors malgré tout, il faut maintenir de bonnes habitudes : garder une routine, se lever à heure fixe, maintenir une bonne hygiène corporelle, s’aérer, bien s’alimenter et continuer à bouger. Ces gestes importants au quotidien le sont d’autant plus durant la période actuelle !

Et pour aider les chercheurs à évaluer la santé mentale en temps de confinement, n’hésite pas à remplir l’enquête « »ÌýlancéeÌýpar l’UCLouvain.

« On annonce que le confinement se prolonge, mais je n’en peux déjà plus des personnes avec qui je suis confiné·e, et ça crée des tensions dans mon espace de vie. »

La vie en communauté ou en famille est parfois stressante, a fortiori dans une période comme celle que nous traversons. Pour certain·e·s, ce sera l’occasion de (re)tisser des liens forts avec sa famille ou ses proches qui vivent sous le même toit, pour d’autres cela peut s’avérer plus compliqué dans la durée. Si pendant l’été, tu privilégies tes potes à ta famille, le temps te semble peut-être long dans la maison familiale. Et si tes cokotteur·euses ont décidé de faire du bruit toutes les nuits, tu es peut-être en train d’atteindre tes limites…

Comme pour tout, l’important est de communiquer de manière non-violente. Lorsque tu te sens trop en colère pour être capable de le faire, n’hésite pas à . Demande à ceux qui vivent avec toi de respecter ton besoin d’être seul·e quelques moments, et sois attentif·ve à faire de même avec eux. L’homme est un animal social, c’est sûr, mais parfois, on a besoin de recharger ses batteries en solo !

Cependant, si la situation dégénère ou pose problème, sache que des ressources existent. Si tu es en contact avec un·e psychologue, un·e assistant·e social·e, renseigne-toi sur la possibilité de correspondre par mail, ou même par visioconférence. Si tu n’as pas de personne de contact, tu peux effectuer cette démarche si tu as besoin de discuter (les coordonnées utiles relatives à l’UCLouvain se trouvent en fin d’article !).

La gueule de bois en cours, c’est quand même plus agréable quand le cours est en ligne que dans un auditoire. La guindaille en ligne, c’est l’avenir ?

On le disait plus haut : le confinement peut mener à l’abus de substances. Alcool, cannabis, médicaments – certains d’entre vous témoignent d’ailleurs en ce sens auprès du Service d’aide aux étudiants… Contre l’éventuelle anxiété provoquée par la crise sanitaire, ils peuvent être tentants. Les e-apéros et autres visioconférences, c’est super : pour fêter un anniversaire, revoir ses potes de cours ou faire un coucou à un cokotteur qui est rentré au fin fond de la campagne. Mais si les occasions ne manquent pas de se voir virtuellement, elles ne doivent pas nécessairement être accompagnées d’alcool !

Les liés à une consommation quotidienne pourraient bien rendre ce confinement encore plus pénible, en diminuant la capacité de concentration, en altérant le sommeil ou encore en favorisant la dépression et l’anxiété. Sans doute faut-il trouver l’équilibre entre distanciation sociale, lien social… sans tomber dans l’alcool social. D’ailleurs, l’abus d’alcool peut perturber l’immunité, il est donc déconseillé d’abuser lorsqu’on en consomme et il est conseillé de ne pas boire du tout d’alcool plusieurs jours par semaine.

Emilia Bogdanowicz (ASBL Le Pelican) précise que « les personnes qui consomment d’habitude de l’alcool dans un contexte social. Celles qui boivent beaucoup lorsqu’elles sortent, que ce soit au restaurant, au café ou en boîte. Ces profils pourraient être tentés de boire à la maison et non plus dans un contexte uniquement social ». C'est le cas pour la majorité de nos étudiant·e·s guindailleurs·euses. Ceux qui se reconnaissent dans ce profil doivent faire preuve d’encore plus de vigilance encore quant à l'évolution de leur consommation durant cette période. Il existe des ressources pour faire face à la solitude sans se tourner vers des substances psychoactives.

En tant qu’étudiant·e à l’UCLouvain, sache que le Service d’aide aux étudiants travaille à bureaux fermés mais reste ouvert à toute demande des étudiant·es. Tout·e étudiant·e peut prendre contact par mail avec l’assistant·e social·e, le ou la psychologue, la médecin ou l’accompagnateur, l’accompagnatrice pédagogique avec qui il ou elle est déjà en contact.

Toute question à propos de l’aide sociale, psychologique, de santé ou l’accompagnement pédagogique d’étudiant·es dans le cadre du projet Peps’in, doit être adressée à aide-sante@uclouvain.be..

Et toi, comment vis-tu le confinement ? Si tu as des questions, si tu veux nous faire part de ton expérience, partager des conseils ou une anecdote sur ta vie en confinement, n’hésite pas à nous contacter à l’adresse univers-sante@uclouvain.be. En cette période, nous restons ensemble, mais séparé·es… et nous serons toujours à ta disposition.

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