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Le plus important ? Garder confiance !

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Un message positif et des dispositifs à distance. De quoi rassurer les étudiant·es en sciences de la motricité. L’objectif ? Garder le contact et la confiance en leurs capacités.

« Les étudiant·es étaient inquiet·es. Alors, le premier message que je leur ai envoyé à distance était avant tout positif, axé sur la confiance. C’est fondamental dans des moments pareils. Il me semblait important que les jeunes, bousculés par cette situation, envisagent les quelques semaines à venir de manière positive », souligne Thierry Marique, professeur à la Faculté des sciences de la motricité.

Le monde du sport est habitué à ce genre de situation : gérer l’inconnu et trouver très vite comment s’adapter. « C’est ce qui s’est produit dans notre faculté : l’ensemble des enseignant·es s’est très vite mobilisé pour adapter les cours ». Et en particulier, les cours pratiques. « Les entrainements traditionnels sont en stand-by, mais on s’adapte », explique Thierry. « Mes collaborateur·trices (15 personnes, des conseillers techniques) se sont investis à fond dans le projet. C’est grâce à eux·elles que nous trouverons des solutions, lesquelles, je ne sais pas encore, mais on va y arriver ».

Certaines solutions sont cependant déjà sur la table. En natation par exemple, comme les étudiant·es en deuxième année de bachelier en sciences de la motricité ont toutes et tous été filmé·es, les vidéos vont servir de base de travail. Une équipe d’enseignant·es analysera la nage de chacun·e et pourra ainsi évaluer les acquis et les points à améliorer.

« En sport collectif, nous disposons également de capsules tournées à l’occasion de tests. Elles seront envoyées aux étudiant·es qui, sur cette base et à l’aide de syllabus descriptifs et de grilles d’observation, pourront repérer les erreurs et apporter des suggestions de correction ».

Du côté de la condition physique, clairement, elle se travaille tout au long de l’année avec une initiation aux techniques d’entraînement. Dans le contexte actuel, les exercices se font à la maison avec un double objectif : maintenir le niveau acquis et l’améliorer (si possible).
« Nous envoyons aux étudiant·es une série de consignes qu’ils·elles peuvent inclure dans leur programme d’entraînement ».

Au-delà de toutes ces adaptations, le message principal consiste à rassurer. L’important ? « Garder le contact et la confiance en nos capacités »