Elles ignorent les jours f茅ri茅s, les week-ends, les vacances des scientifiques et 鈥� le confinement. Elles ? Ce sont les cellules cultiv茅es dans le laboratoire de biologie cellulaire et mol茅culaire animale (AMCB) de l鈥橴CLouvain. Marine Delsaute, assistante, et le professeur Bernard Knoops du Louvain Institute of Biomolecular Science and Technology (LIBST), sont bien pr茅sents pour en prendre soin.
Maintenues en vie en milieu st茅rile, dans des conditions de temp茅rature et d鈥檋umidit茅 sp茅cifiques, ces cellules ont des besoins bien particuliers. 芦 Elles doivent 锚tre aliment茅es et suivies de pr猫s pour prolif茅rer jour apr猫s jour 禄, explique-t-il. Impossible pour l鈥櫭﹒uipe de les abandonner en labo. Ce type de culture n茅cessite une planification rigoureuse, les cellules ont besoin de temps 鈥榩our bien pousser鈥�. 芦 Arr锚ter les tests entrepris en collaboration avec une 茅quipe de l'h么pital de la Piti茅-Salp锚tri猫re 脿 Paris aurait consid茅rablement retard茅 le travail en cours 禄, pr茅cise le Pr Knoops.
Un travail dont l鈥檕bjectif est de mieux comprendre les cons茅quences de certaines mutations au niveau cellulaire (dans ce cas, certaines d茅ficiences neurologiques observ茅es chez deux jeunes enfants). Seules les cellules 鈥渟茅lectionn茅es鈥� peuvent servir pour les exp茅riences. Dans le cas contraire, soit l鈥檈xp茅rience ne marchera pas, soit les r茅sultats seront fauss茅s et peu fiables. Il faut donc continuer.