« Nous sortirons de cette expérience mieux outillé·es et certainement plus compétent·es en matière de travail à distance »
Un témoignage de Chantal Poncin, directrice administrative de la Faculté des sciences
L’union fait la force. Les enseignant·es de toutes les facultés se sont serré les coudes cette semaine : des groupes virtuels ont fleuri sur Teams ou sur Moodle pour échanger tuyaux et bonnes pratiques.
« Dans le Secteur des sciences et technologies, tout s’est très vite mis en place », souligne Chantal Poncin, directrice administrative de la Faculté des sciences. « C’était un véritable challenge car beaucoup d’enseignant·es ne connaissaient pas vraiment les technologies adaptées à l’enseignement à distance ». Des groupes de type ‘helpdesk enseignement virtuel’ ont vu le jour.ÌýÌý « Vendredi dernier, alors que nous pouvions encore être sur le campus, des séminaires et des permanences étaient organisés en présence de personnes ressources en SST et ailleurs. Chaque enseignant·e pouvait y venir avec son PC sous le bras et ses questions, l’objectif étant que les moins technophiles puissent s’en sortir et continuer à donner leurs cours ».
Un enseignement à adapter et une vie en faculté à réinventer
Comment faire pour coordonner les activités à distance et savoir ce qui arrive alors que personne n’est sur place ? « Nous avons créé une adresse mail spécifique afin que les enseignant·es puissent me faire part de toutes les modalités modifiées des cours », explique encore Chantal. « Ce n’est pas du tout une question de contrôle, mais plutôt d’archivage. Et c’est aussi une manière de relever les dispositifs particulièrement inspirants à partager ».
Et les étudiant·es ?Ìý
« Ils·elles gèrent ! » Disons que le défi est plus limité de leur côté au niveau technologique : pour assister au cours, un simple clic sur l’invitation reçue suffit. « Reste à voir si dans la durée, la charge de travail et le changement d'organisation leur permettront d'acquérir les compétences car leur vie, comme la nôtre, est fortement perturbée ».
Une chose est sûre : ce travail en mode virtuel bouscule les habitudes. « Nous sortirons de cette expérience mieux équipé·es, plus outillé·es et certainement plus compétent·es en matière de travail à distance » conclut Chantal.