Louvain-La-Neuve
Le 25 novembre 2016
Lors de cette première rencontre nous abordons la question de la pertinence morphologique et temporelle de nos observations. Nous examinons sous quelles conditions on peut serrer au plus près des réalités sociétales diverses : comment dans une chrono-typologie céramique distinguer les variantes morphologiques intentionnelles de variations mécaniques non significatives, comment prendre en compte dans nos classements typologiques le facteur de compression temporelle – soit la présence au sein d’une unité archéologique d’objets d’âge différent ? Il s’agit dès lors de considérer les pratiques liées à l’établissement des chrono-typologies dans des cadres espace-temps très divers et, surtout, dans des conditions d’étude très variées. Nous abordons par exemple la question de la résolution plus ou moins fine de ces chrono-typologies qui peut être fonction de la quantité/qualité/accessibilité des données, du contexte de fouilles (type de fouilles, conditions du travail archéologique dans le pays concerné), de l’apport, voire la dépendance, à l’histoire de l’art, de l’apport des sciences auxiliaires à l’archéologie.
Un très bref aperçu du contexte historique et sociopolitique des sociétés concernées sera utile. En définissant les chrono-typologies étudiées, il s’agit ensuite de s’interroger plus particulièrement sur la manière dont celles-ci, dans nos domaines respectifs, ont été affinées, réorientées, critiquées, renouvelées voire totalement revues ! Autrement dit, comment approchons-nous toujours un peu plus finement la résolution temporelle des communautés anciennes que nous étudions (en parlant en termes de siècles, de générations, ou en dizaines d’années). L’objectif est de partager des idées stimulantes !
Trois keynote speakers sont invités : Xavier Deru (Université Lille 3), céramique gallo-romaine, Dominique Bosquet (SPW), céramique néolithique et Marie de Wit (ULB, FNRS), céramique grecque.
Le 1 mars 2018
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