Musée L, la plateforme technologique intersectorielle MUSE et l’Institut des Civilisations, Arts et Lettres (INCAL), un univers en devenir ….
Le Musée L est un carrefour dynamique pour la recherche, l'enseignement et la médiation culturelle au sein de l'université et en dehors. En tant que musée universitaire, il offre une multitude de ressources pour les enseignant·es, les chercheurs et chercheuses et les étudiant·es.
Avec ses collections diversifiées, parfois insolites, le Musée L constitue un outil exceptionnel pour explorer et analyser la matérialité des arts, de la culture, de l’histoire et des sciences de l’homme. Le matériel du musée est situé au carrefour de différentes disciplines des Sciences Humaines telles que l’histoire de l’art, l’archéologie, la paléontologie et l’anthropologie physique, l’histoire, la philologie, l’anthropologie sociale et culturelle, les sciences politiques et la sociologie, la théologie et la science des religions, la gestion patrimoniale, la communication et la médiation culturelles, la communication multilingue. Il est destiné à être activement manipulé et étudié par les membres de la communauté académique.
Ce cadre interdisciplinaire offre de belles perspectives et favorise l'émergence de projets novateurs en recherche et en formation. De 2018 à 2020, le projet « Enseignement et recherche au cœur du Musée-laboratoire » a permis de tisser des liens entre le musée et différents acteurs de l’UCLouvain, aboutissant à la création de sous-projets interdisciplinaires, tels que des expositions temporaires, des initiatives de médiation culturelle, et des formations innovantes. Ces initiatives ont non seulement enrichi les pratiques pédagogiques mais ont aussi contribué à diffuser des savoirs complexes vers un public plus large.
Aujourd'hui, le Musée L s'affirme comme un acteur important dans le paysage académique de l'UCLouvain, grâce à son intégration dans la plateforme technologique intersectorielle « MUSE ». Cette plateforme, rattachée à l’INCAL, vise à renforcer les collaborations interdisciplinaires, en stimulant des projets formateurs, culturels et scientifiques, s’appuyant sur les riches collections du musée.
Le Musée L invite les enseignant·es et chercheur·euses à s’approprier ces ressources exceptionnelles pour enrichir leurs pratiques académiques et initier de nouvelles recherches.
Pour piloter concrètement cette entité ancrée dans le secteur académique (voir schéma), la plateforme Muse dispose d’un Comité de gestion où siège laÌýprésidenteÌýd’INCAL, très au fait des interactions à développer avec INCAL.
Un Comité des utilisateur·rices rassemble les 3 secteurs d’UCLouvain où le SSH est représenté par 5 académiques dans une belle coloration de disciplines en sciences humaines. Ce comité est consultatif, il est une caisse de résonance des attentes mutuelles de la communauté universitaire et de la direction du Musée L.
Enfin, un Comité scientifique qui instruit des dossiers spécifiques dans des domaines aussi variés que la politique d’acquisition, la programmation culturelle, les projets liés à l’enseignement, la recherche et les publications scientifiques, le mécénat. Le trèfle à 4 feuilles que représente ce comité scientifique indique que son organisation est à géométrie variable suivant un calendrier à ajuster avec les exigences du cahier de charges de la Fédération Wallonie-Bruxelles et celles d’UCLouvain.
Ces différentes feuilles de routes s’ajustent au sein de ce comité dans une logique de valorisation des ressources, des compétences et des expertises de chacun·e. Ce comité n’est pas décisionnel, il instruit et remet des avis au Comité de gestion qui lui est décisionnel. La direction du Musée L est membre de chaque comité et assure la cohérence et la fluidité. Vous l’avez compris, la plateforme MUSE construit sa méthodologie de fonctionnement tout en suscitant et opérationnalisant des projets concrets. Elle entend le faire de manière progressive et co-construite pour se déployer harmonieusement. Et elle se réjouit de pouvoir compter sur des académiques d’INCAL créatif·ves et engagé·es.
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