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1861-1949 Ìý Né à Dijon, le 2 novembre 1861, Blondel s'oriente spontanément vers la philosophie. Entré à l'École Normale Supérieure en 1881, il est frappé par la fin de non-recevoir opposée au christianisme dans les milieux universitaires. Sa thèse, ³¢â€™A³¦³Ù¾±´Ç²Ô, soutenue le 7 juin 1893, entend précisément réhabiliter, d'un point de vue philosophique, la légitimité du problème religieux. Cette prise de position, entraîne un certain retard dans sa nomination à l'Université. En 1895, il devient Maître de Conférences à Lille. L'année suivante, il passe à Aix-en-Provence et il est titularisé Professeur en 1897. Dans l'entre-temps, Blondel a épousé Rose Royer et le foyer aura trois enfants. |
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En 1896, sa Lettre sur l'apologétique lui attire l'hostilité des théologiens qui l'accusent de ne retenir du christianisme que ce qui paraît acceptable à la pensée contemporaine et l'auteur est pris dans les remous de la crise moderniste. Il n'est cependant atteint par aucune condamnation romaine. S'il refuse de rééditer sa thèse, c'est uniquement parce qu'il entend élargir sa position initiale. Pendant près de 40 ans, tout en prenant part aux discussions de l'époque, il mûrit son projet. En 1919, il perd sa femme et, en 1927, une grave affection de la vue le contraint à demander sa retraite. De 1934 à 1937, il publie sa Trilogie consacrée à La Pensée, ³¢â€™ÃŠt°ù±ð et L'Action. Après la guerre, il publie L’Esprit chrétien. Il meurt à Aix-en-Provence, le 4 juin 1949. L'abondante correspondance publiée après sa mort révèle une personnalité extrêmement attachante qui, en dépit des oppositions et des difficultés, reconduit sans cesse à la question centrale du sens de la vie humaine. |
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