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Nos colloques et activités passés :
Les Colloques GESCHÉ |
Initiés par le professeurÌýA. GeschéÌýdès 1991, les Colloques de théologie GESCHÉ sont organisés à Louvain-la-Neuve par des professeurs de théologie dogmatique se poursuivent tous les deux ans.
Actes des colloques publiés :
Colloque Gesché,ÌýEn finir avec le Diable ?ÌýLes enjeux d’une figure emblématique du malÌý-Ìý 3-4 novembre 2015
Or, il est très dangereux de supprimer les énigmes.
Adolphe Gesché
L’imaginaire religieux se plaît à donner figure à la démesure du mal. La Bible elle-même a l’habitude de nommer celui par qui mort de l’homme et opposition à Dieu prolifèrent : de séduction en tentation, de mensonge en homicide et d’injustice en violence, le jeu du Mauvais est démasqué et son empire défait. Cette figuration et cette nomination valent-elles davantage qu’une fable écrite tout juste pour faire peur ? Le moderne éclairé a-t-il d’autre choix que de congédier pour de bon le prince des ténèbres ? Pourtant un constat s’impose : l’image du diable fait de la résistance jusqu’en notre monde séculier.
Sur différents registres relevant des sciences humaines, le colloque a testéÌýune hypothèse : l’utilité du diabolique pour s’ajuster à la disproportion du mal dans l’histoire et décrire la situation de l’homme, otage de la fascination du néant. Le théologien lui-même peut-il, sans recourir au diabolique, parler du Dieu de l’alliance et du salut?
Entretien de Régis Burnet (UCLouvain) avecÌýLaurent Dehossay ("Un jour dans l'histoire")
Entretien de Paul Scolas (UCL) dans la Prem1ère : "La figure du Diable"
Colloque Gesché,ÌýIntempestive éternité -Ìý- 28-29 octobre 2013
Adolphe GeschéÌý
Avons-nous bien fait de congédier l’éternité sous prétexte de prendre au sérieux le présent? Et si le temps gagnait à s’ouvrir à plus grand que lui ? Et si l’homme était capable d’éternité ?
Privé d’horizon, le présent semble s’être refermé sur lui-même. Plus de raisons à chercher hors de l’immanence du temps qui fuit. Notre époque semble clore l’ère de la transcendance, marquée depuis l’avènement des monothéismes par l’espérance d’éternité et le temps fléché (Ch. Delsol). Et si l’histoire n’avait de réalité qu’en fonction d’une promesse et d’une attente ? Peut-être le temps est-il venu de réentendre que le Jour de Dieu c’est aujourd’hui, et que ce Jour c’est l’éternité (saint Augustin).
Lorsque la Bible parle d’éternité, elle désigne l’assurance d’un secours au milieu des angoisses de cette vie, elle élargit le quotidien aux dimensions du Jour qui n’a pas de fin, elle presse de vivre l’actualité nouvelle du Messie ressuscité, elle parle d’un Dieu Vivant qui invite, par-delà la mort, à entrer dans l’abondance de sa vie. Entre fables millénaristes et arrière-mondes illusoires, l’éternité a connu des mauvais jours et le paie d’un durable effacement, jusque dans le monde chrétien. Pourtant, depuis que l’éternel a fait irruption dans le temps et que le Royaume a été annoncé sous les traits du monde qui passe, la bonne nouvelle est à l’étroit dans une temporalité affadie.
Comment renouer avec les mots de l’espérance ? Où chercher le ton juste pour dire l’éternité que notre temps a bannie de son horizon ? La modernité tardive, qui a profondément modifié l’historicité dont pourtant elle provient, n’a rien à perdre et sans doute beaucoup à gagner à prendre conscience de cette discordance des temps.
Philosophes, artistes, biblistes et théologiens ont proposé, chacun dans son registre, des voies de réflexion avant de les confronter mutuellement au cours des débats.
Colloque Gesché,ÌýÌýDieu au risque de la religion - 3-4 novembre 2011
Adolphe Gesché
«ÌýLa question que nous avons vouluÌýaborder au cours de ce colloqueÌýétait une question d’une brûlante actualité. Une actualité paradoxale. D’une part, depuis un certain temps, nous assistons à une résurgence plutôt effervescente du religieux, sinon des religions, y compris sur la scène publique dont il avait été (définitivementÌý?) banni, à tel point qu’il est devenu inévitable de s’interroger sur la signification anthropologique du phénomène religieux et même de se demander s’il ne constitue pas un invariant anthropologique. Beaucoup des formes actuelles de cette permanence demandent que l’on s’interroge aussi sur le lien entre la religion et ses pathologies. D’autre part, le caractère séculier de nos sociétés, et ce qu’il entraîne pour le phénomène religieux, est lui aussi un fait qui, au moins en Occident, demeure massif. Ne doit-il pas également être interprété à partir de sa signification anthropologiqueÌý? On peut d’ailleurs défendre la thèse, et on l’a fait, d’affinités et même de liens généalogiques entre le christianisme et la sécularité née en Occident. Ce qui fait qu’unÌýchristianismeÌýau-delà de la religion coexiste aujourd’hui avec les résurgences religieuses. On le trouve chez des philosophes (L. Ferry, A. Comte-Sponville), chez des artistes, des écrivains (P. P. Pasolini, E. E. Schmitt…) et sans doute aussi, peu ou prou, chez pas mal de chrétiens.
Il n’est donc pas certain que la religion soit le meilleur lieu pour Dieu. Dieu est-il religieuxÌý? Il n’est pas sûr non plus que Dieu puisse (veuilleÌý?) pour autant se passer de courir le risque de la religion. Voilà la problématique d’un futur colloque que nous voulons à la fois théologique et résolument pluridisciplinaire. Car cette question éminemment théologique doit nécessairement être abordée sous différents angles d’autant que, si elle a des contours propres en christianisme, elle n’est pas exclusivement chrétienne.Ìý» (Paul Scolas)
Les colloques du RRENAB (Réseau de recherche en analyse narrative des textes bibliques) |
Fondé en juin 2000, le RRENAB s’inscrit dans le contexte intellectuel du renouvellement des procédures d’accès au texte. L’exégèse biblique est en effet entrée, au niveau académique, dans une phase où l’on a pris acte de la nécessaire pluralité des lectures. Il convient désormais d’examiner et de développer avec rigueur les potentialités de chaque méthode (narrative, rhétorique, historico-critique, sémiotique, etc.). Leur articulation au sein de l’acte global de lecture requiert désormais toute l’attention, afin d’éviter la banalisation par l’éclectisme ou le durcissement dans un conflit épistémologique ; les travaux déjà conduits au sein du RRENAB ont montré la fécondité herméneutique d’une telle articulation.
Le RRENAB regroupe des institutions académiques francophones et des chercheurs indépendants désireux de conjuguer leurs efforts en vue de promouvoir la recherche en narratologie appliquée aux textes bibliques et à la littérature connexe.
Les activités du RRENAB prennent la forme que les représentants des institutions partenaires décident au sein du comité (symposium, colloque, publication, création d’équipes de recherche, etc.).
Le RRENAB est géré par un comité au sein duquel chaque institution est représentée par deux membres. Le comité pilote le programme et en coordonne les activités. Un Bureau est chargé du suivi des décisions du comité et de la préparation de son assemblée annuelle. Le comité fixe annuellement la cotisation financière versée par chaque institution en vue d’assurer le fonctionnement du RRENAB et d’octroyer des subventions de participation aux congrès. Le fonctionnement du comité est fixé par un règlement interne.
Institutions partenaires :
Faculté de Théologie, Сư³æ´«Ã½ (Louvain-la-Neuve, Belgique)
, Université de Lausanne
(Paris et Montpellier, France)
, ¹ó²¹³¦³Ü±ô³Ùé²õ jésuites de Paris (France)
, Institut Catholique de Paris
, Université Catholique de Lyon (France)
, Université de Montréal, QC (Canada)
, Université Laval, Québec (Canada)
, Université Saint-Paul, Ottawa (Canada)
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Colloque RRENABÌý"Le Lecteur" -Ìý24-26 mai 2012
Dire que la coopération du lecteur est constitutive de la construction du sens du texte biblique, c’est désormais enfoncer une porte ouverte. Mais quel lecteurÌý? Pour élaborer une théorie de la réception ou duÌýreader response, la narratologie a introduit la distinction entre narrataire, lecteur implicite et lecteur réel, celui-ci étant tantôt les premiers lecteurs destinataires historiques de l’écrit, tantôt le lecteur actuel du récit. La distinction entre lecteur implicite et lecteur réel pose cependant une série de problèmes qui méritent d’être étudiés de manière approfondie. On pourrait les évoquer en formulant quelques tensions.
Les théoriciens de la narratologie n'ont pas une définition unique du lecteur implicite: une clarification n'est-elle pas utile?
Le lecteur implicite construit par le récit est-il nécessairement une figure unique ou peut-il revêtir des formes diversesÌý?
L’analyse narrative utilise-t-elle seulement des critères textuels pour déterminer la construction du lecteur par le récit ou d’autres éléments jouent-ils un rôle (autorité d’un auteur, d’une équipe, d’un ouvrage de théorie littéraire, …)Ìý?
Le lecteur implicite en tant que figure idéale et artificielle n’est-elle pas une création du lecteur réel dont le rôle est souvent sous-estiméÌý?
Le travail du narratologue se limite-t-il à dégager la construction du lecteur implicite ou doit-il aller jusqu’à élaborer des critères pour ‘traduire’ ce résultat pour des lecteurs réels, pour lesquels, après tout, le texte a été écritÌý?
Comment trouver un équilibre entre les pôles du triangle «Ìýlecteur implicite – lecteur historique – lecteur actuelÌý»Ìý?
Pourrait-on penser à un enrichissement mutuel de la méthode narrative qui met en évidence le lecteur implicite et d’autres méthodes synchroniques qui envisagent explicitement le lecteur réel actuel (approches psychanalytique, libérationniste, féministe, canonique,…)Ìý?
Parler d’un lecteur réel – quelle que soit la définition qu’on en donne –avec ses conventions littéraires, culturelles et sociales n’oblige-t-il pas à réintroduire la dimension historique dans l’analyse narrative ?
En bref, en s’intéressant de près au lecteur, l’exégèse narrative se voit confrontée à un grand défiÌý: se prononcer sur les limites de sa propre discipline.
Les colloques Omnes Gentes |
« Omnes Gentes » est une association de partenariat constituée en 2003 par convention entre les ¹ó²¹³¦³Ü±ô³Ùé²õ de théologie de la KU Leuven, de l’UCLouvain, le centre « Lumen Vitae » (Bruxellles) et Missio (Bruxelles). L’objectif est de promouvoir la recherche, la formation et les publications dans le domaine de l’évangélisation, notamment en ce qui concerne l’inculturation et la contextualisation de l’Évangile, le dialogue interreligieux, les échanges et la solidarité entre Églises du Sud et du Nord.
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2016 (14-16 novembre) : Religion, développement et libération : 50 ans Populorum Progressio
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2014 (26-28 octobre) : Une Église en dialogue, relire Vatican II
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2012 (15-17 novembre) : Syncrétisme : échec ou promesse d’inculturation ?
Syncrétisme : Échec ou promesse d'inculturation ?
Syncretisme : Mislukking of kans tot inculturatie ?
Syncretism : Failure or Opportunity for Inculturation ?Organisation - Organisatie
KU Leuven - Сư³æ´«Ã½ - Missio - Lumen VitaeLa thématique de ce colloque est centrée sur la question syncrétiste. Sous le titre général «ÌýsyncrétismeÌý: échec ou promesse d’inculturationÌý?», le colloque poursuit une triple ambition. D’une part, grâce aux approches particulières de diverses disciplines, le colloque «ÌýOmnes Gentes 2012Ìý» a pour ambition de sonder la complexité et la plurivocité du concept même de syncrétisme. Ensuite, grâce à des é³Ù³Ü»å±ð²õ de cas contextualisées dans l’espace (Nord et Sud) et dans le temps (de l’Antiquité à aujourd’hui), le colloque veut chercher à découvrir comment les phénomènes syncrétistes ont régulièrement accompagnés les mutations et transformations religieuses. Enfin, le colloque ambitionne de confronter dans les présupposés et les mises en Å“uvre les similitudes et divergences entre un concept volontiers présenté comme un but à atteindreÌý- l’inculturation – et un concept suspecté d’amener tromperie et compromission –le syncrétisme.
Comité scientifique - Wetenschappelijk comité - Scientific committee
Prof.ÌýHenri DERROITTE, UCLouvain (coordinateur)
Prof.ÌýMarie-Élisabeth HENNEAU, ULg
Prof.ÌýWim FRANCOIS, KU Leuven
Prof.ÌýJacques SCHEUER, Lumen Vitae
Mr Sylvain KALAMBA, Missio -
2011 (19-21 mai) : Espace public et mission de l’Eglise en RDC
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2007 (18-20 octobre) : Migrations… Provocations de l’esprit
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2006 (16 décembre) : Bible et liturgie dans les Églises d'Afrique
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2005 (27-29 octobre) : Lire la Bible
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2004 (28-30 octobre) : Des rites pour vivre
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2003 (16-18 octobre) : La Mission dans tous ses états
Chaire Francqui |
Chaire Francqui en théologie - 2017/2018
La Fondation Francqui vise à promouvoir l’enseignement de haut niveau et la recherche en Belgique. Chaque année, elle attribue un certain nombre deÌýChaires FrancquiÌýau titre belge. Chaque université peut proposer l’organisation d’un cycle de conférences et inviter un professeur d’une autre université belge qui organisera des cours dans sa spécialité.
Le ProfesseurÌýPhilippe Lefebvre, a été l'invité de notre faculté lors lors de l'année académique 2017-2018.
Il a bénéficié d’une Chaire attribuée par la Fondation Francqui. Une conférence inaugurale, destinée à un public large,a été suivie de quatre leçons consacrées à des thématiques disciplinaires plus concentrées :
La leçon inauguraleÌý :ÌýManger la chair et boire le sang : une « obsession » biblique organisée
D'autres conférences ont été prévues lesÌý2, 15 et 22 marsÌý
Colloques thématiques |
Conférence "The Genesis of Concepts and the Confrontation of Rationalities" -Ìý 7-9 octobreÌý2015
Organisé parÌý:Ìý
Faculté de Théologie de l'Сư³æ´«Ã½ (UCLouvain)
Institut Supérieur de Philosophie de l’Сư³æ´«Ã½ (UCLouvain)
Institut de recherche Religions, spiritualités, cultures, Sociétés (RSCS)
, Chicago
avec l'aide duÌýPeter Kindekens Fund for the American College
avec leÌýPeter Kindekens Fund for the American College
Ìý
Le prestige épistémologique de la science met au défi les théologiens et les philosophes de rendre compte de leur rationalité. Le caractère universel du discours scientifique contraste avec le langage à plusieurs niveaux de sens employé en théologie et en philosophie. Est-ce que cela signifie que le langage de ces disciplines excède les frontières de la raison ? Les théologiens et les philosophes peuvent-ils justifier leur prétention de tenir un discours rationnel ? Le statut épistémologique et la capacité de ces disciplines à entrer en dialogue avec la science dépendent de la rationalité de leur discours.
C’est avec l’ambition d’aborder ces questions que le Colloque entendait examiner l’élaboration des concepts en théologie, en philosophie et en science.
Le premier jour a été consacré à l’épistémologie fondamentale de la théologie, de la philosophie et des sciences. Deux présentations par des théologiens, des philosophes et des scientifiques, respectivement, ont été suivies d’une table ronde réunissant les orateurs de la journée. Le défi de ces présentations a étéÌýd’articuler la rationalité de ces disciplines et la genèse de leurs concepts en incluant leurs questions posées en interne. Le but de la table ronde étaitÌýd’intégrer les résultats des différentes conférences.
Le deuxième et le troisième jours ont étéÌýconsacrés à deux thèmes transversaux, à savoir le temps et la liberté. Ces thèmes d’étude nous ont permis d’éprouver la capacité des théologiens, des philosophes et des scientifiques à entrer en dialogue. Le deuxième jour, centré sur le thème des temporalités, a commencé par trois présentations, correspondant à trois approches disciplinaires. L’après-midi a été consacré à des workshops organisés par les doctorants (sur le dialogue entre les disciplines). En début de soirée une conférence publique d’une personnalité de renommée internationale, au croisement des disciplines, a été organisée. Le troisième jour, centré sur le thème des libertés, a étéÌýstructuré de la même manière. L’après-midi a étéÌýconsacré à un workshop commun dans l’un des laboratoires scientifiques de Louvain-la-Neuve, suivi de conclusions générales du colloque.
Darwinismes et spécificité de l’humain -Ìý28-30 avril 2009
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Darwin et du 150eÌýanniversaire de la publication deÌýL’origine des espèces, un colloque autour de la théorie de l’évolution darwinienne a été organisé à l’UCLouvain les 28-30 avril 2009. Le projet, interfacultaire et interdisciplinaire, entendait faire le point sur la théorie darwinienne de l’évolution qui, plus que tout autre, a fait l’objet de récupérations idéologiques et fait encore l’objet d’affrontements du fait même qu’elle bouleverse la représentation du statut de l’humain. Il s’agissait de faire le point sur les développements actuels de la théorie darwinienne, notamment en matière de biologie de la conscience. Il s’agissait aussi, à l’aide d’éclairages venant de la philosophie des sciences et la théologie, de faire lumière sur les résistances qu’elle continue de susciter de la part des fondamentalismes religieux. Deux journées avaient été prévues : la première portait sur la problématique générale du darwinisme, et en particulier de la question cruciale « finalité versus hasard » ; la seconde engagait plus directement le thème du colloque : la spécificité de l’humain, en examinant la biologie de la conscience.
Ce colloque a été publié en 2012 par Benoît Bourgine, Bernard Feltz, Pierre-Joseph Laurent, Philippe van den Bosch de Aguilar (dir.), Postface de Christian de Duve, Prix Nobel, Darwinismes et spécificité de l'humain, Louvain-la-Neuve, Academia/L'Harmattan, 2012, 210 p. ISBN 978-2-8061-0075-7
Pour plus d'information, voir leÌý
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