En 2023, le LIDAM a décidé d’adhérer à la charte développement durable de l’IRMP avec les objectifs suivants :
- Réduire l’empreinte carbone liée aux déplacements professionnels des membres du LIDAM
- Soutenir des projets écoresponsables au sein du LIDAM
La charte est accompagnée d’un fonds développement durable LIDAM, dont la mesure phare est la suivante :
Tout déplacement en bus, en train ou en voiture avec au moins 3 personnes (chauffeur.se inclus.e), est financé avec un plafond de 100€ par trajet (soit 200€ aller-retour). Cela comprend les trajets en première classe, la location d’une voiture ou encore le coût d’une étape.
Pourquoi une charte développement durable ?
Nos activités de chercheur•euses impactent le climat et la biosphère. Dans ce contexte, l'IRMP et le LIDAM souhaitent promouvoir toute initiative permettant à un•e ou des membres de l'IRMP et du LIDAM d’améliorer son impact sur le climat et/ou sur la biodiversité, dans le cadre de ses activités professionnelles.
En particulier, les émissions de CO2 (et autres gaz à effet de serre) représentent une part importante de cet impact. En 2017, le bilan carbone de l’UCLouvain s’élevait à 68500 tonnes d’éq. CO2, dont 54% lié à la mobilité et 35% à la consommation énergétique des bâtiments [1].
La part des activités des membres de L'IRMP et du LIDAM dans ce bilan vient en particulier des navettes domicile – lieu de travail, mais aussi des trajets en avion. Ces derniers représentent à eux seuls 80% de l’empreinte carbone des déplacements professionnels [2]. À titre d’exemple, un vol Bruxelles – New-York émet de l’ordre d’1 ,9 tonnes éq. CO2 par voyageur [3], alors que l’empreinte annuelle d’un individu représente, en moyenne en Belgique, 9 tonnes d’éq. CO2. Un des objectifs principaux de la charte est d’aider les membres de l’IRMP et du LIDAM à transitionner vers des pratiques de mobilité à plus basse émission ; en particulier, en évitant autant que possible l’avion dans leurs déplacements professionnels.
[1] voir /fr/decouvrir/universite-transition/bilan-carbone-evaluer-pourmieux-agir.html, ainsi que Bilan Carbone de l'UCLouvain : méthodologie, résultats et plan d'action (Meyers Camille 2019).
[2] voir /fr/decouvrir/universite-transition/mobilite-internationale.html et le mémoire cité ci-dessus.
[3] Les vols courts tels que Bruxelles – Londres, Bruxelles – Berlin ou Bruxelles – Genève émettent de l’ordre de 0,3 tonnes éq. CO2 par voyageur. Source : (septembre 2022)