Promoteurs.trices principaux.les : Patricia Vendramin, Pascale Vielle, Martin Wagener,
Promoteurs.trices secondaires : Florence Degavre, Donatienne Desmette, Eric Mangez
Chercheur.e.s : Carole Bonnetier, Périne Brotcorne, Nicolas De Moor, Noémie Emmanuel, Laura Faure, Josepha Moriau, Perrine Pigeon, Dana Schurmans
Dénombrement des personnes sans-abri et sans chez soi (2024-2025)
Financement : Observatoire Wallon du Sans-abrisme, Fondation Roi Baudouin
Promoteurs : Martin Wagener ; Koen Hermans (KULeuven)
Chercheur : Nicolas De Moor
Les statistiques révèlent que le sans-abrisme et l’absence de chez-soi augmentent dans à peu près tous les pays d’Europe. Depuis 2008, la Région de Bruxelles-Capitale organise des dénombrements biannuels, dont les chiffres confirment également cette tendance à la hausse. Des chiffres clairs, concernant aussi bien l’ampleur du phénomène que le profil type du public cible, sont nécessaires afin d’élaborer une stratégie efficace de lutte contre le sans-abrisme et l’absence de chez-soi. À la demande de l'Observatoire Wallon du Sans-Abrisme, l'administration flamande, la Fondation Roi Baudouin et en collaboration avec les administrations locales ainsi qu’un grand nombre d’associations, d’institutions et de volontaires, la KU Leuven et l'UCLouvain vont dénombrer dans différents territoires belges les personnes en situation de sans-abrisme ou d’absence de chez-soi. L'objectif : donner une impulsion supplémentaire à des activités de monitoring plus large en Belgique.
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FedDiverse - Ethnic diversity in federal public services
Coordinateur : Pieter-Paul verhaeghe (VUB)
Promotrices : Eva Derous (UGent), Donatienne Desmette (UClouvain)
Chercheur.es : Bert Leysen (VUB), Aylin Koçak (UGent)
Ce projet cofinancé par BOSA - BELSPO vise à comprendre les facteurs influençant la représentation des minorités ethniques dans les services publics fédéraux, tant au stade initial de sélection qu'au cours de la carrière et de la promotion ultérieures. Structuré en quatre modules de travail (WP), le projet débute par une analyse de la définition de l'ethnicité à l'échelle nationale et internationale, ainsi que de la composition actuelle des services publics fédéraux en termes de diversité (WP1). Ensuite, le WP2 se penche sur le recrutement des candidats issus de minorités ethniques, en examinant les motivations et les perceptions des offres d'emploi. Le WP3 évalue l'équité réelle et perçue des processus de sélection, tandis que le WP4 examine le parcours professionnel des employés issus de minorités ethniques, en tenant compte de la socialisation et de la culture organisationnelle. Le projet adopte une perspective intersectionnelle, prenant en compte des variables telles que le genre et l'âge.
Dénombrement des personnes sans-abri et sans chez soi (2022-2023)
Financement : Fondation Roi Baudouin
Promoteurs : Martin Wagener ; Koen Hermans (KULeuven)
Chercheur : Nicolas De Moor
Les statistiques révèlent que le sans-abrisme et l’absence de chez-soi augmentent dans à peu près tous les pays d’Europe. Depuis 2008, la Région de Bruxelles-Capitale organise des dénombrements biannuels, dont les chiffres confirment également cette tendance à la hausse. Des chiffres clairs, concernant aussi bien l’ampleur du phénomène que le profil type du public cible, sont nécessaires afin d’élaborer une stratégie efficace de lutte contre le sans-abrisme et l’absence de chez-soi. À la demande de la Fondation Roi Baudouin et en collaboration avec les administrations locales ainsi qu’un grand nombre d’associations, d’institutions et de volontaires, la KU Leuven et l'UCLouvain vont dénombrer dans différents territoires belges les personnes en situation de sans-abrisme ou d’absence de chez-soi. L'objectif : donner une impulsion supplémentaire à des activités de monitoring plus large en Belgique.
Dénombrement de personnes sans-abri et sans chez soi (2021-2022)
Financement : Fondation Roi Baudouin
Promoteurs : Martin Wagener ; Koen Hermans (KULeuven)
Chercheur·e·s : Nicolas De Moor, Noémie Emmanuel
Les statistiques révèlent que le sans-abrisme et l’absence de chez-soi augmentent dans à peu près tous les pays d’Europe. Depuis 2008, la Région de Bruxelles-Capitale organise des dénombrements biannuels, dont les chiffres confirment également cette tendance à la hausse. Des chiffres clairs, concernant aussi bien l’ampleur du phénomène que le profil type du public cible, sont nécessaires afin d’élaborer une stratégie efficace de lutte contre le sans-abrisme et l’absence de chez-soi. À la demande de la Fondation Roi Baudouin et en collaboration avec les administrations locales ainsi qu’un grand nombre d’associations, d’institutions et de volontaires, la KU Leuven, l'UCLouvain et l'UGent vont dénombrer dans 4 villes belges lespersonnes en situation de sans-abrisme ou d’absence de chez-soi. L'objectif : donner une impulsion supplémentaire à des activités de monitoring plus large en Belgique.
Sans-abrisme et absence de chez-soi des jeunes adultes (2021-2022)
Financement : Fondation Roi Baudouin
Promoteurs : Martin Wagener, Koen Hermans (KULeuven), Griet Roets (UGent)
Chercheur·e·s : Josepha Moriau, Noémie Emmanuel, Nicolas De Moor
Des éٳܻ internationales soulignent l'augmentation du sans-abrisme chez les jeunes adultes (Busch-Geertsema et al, 2014 ; Benjaminsen, 2016). Pour la Belgique, il n'existe pas de statistiques officielles disponibles permettant de saisir la taille et les caractéristiques du profil de la population des personnes sans domicile (Demaerschalk et al, 2018). Les récents recensements du sans-abrisme effectués dans un certain nombre de villes et de régions belges indiquent la présence de jeunes adultes dans la population totale recensée. Des éٳܻ bruxelloises mettent également en évidence ce phénomène (De Muylder, Wagener, 2019). Cette base de données unique contient de nombreuses informations qui nous permettent d'établir des profils. Mais derrière ces chiffres se cachent de jeunes adultes uniques, chacun ayant sa propre histoire à raconter. Dans cette recherche nous allons approfondir les données statistiques et aller à la rencontre des jeunes pour mieux cerner leurs réalités.
Non-recours aux services d'accueil temps libre et aux milieux d'accueil de l'ONE (2021-2022)
Financement : Office de la Naissance et de l'Enfance (O.N.E.)
Promoteurs : Martin Wagener, Florence Degavre
Chercheure : Carole Bonnetier
Partenaires : RIEPP asbl (Anne-Françoie Dusart, Joëlle Mottint)
Résumé du projet :
La question du non-recours aux services d’éducation et d’accueil de l’enfant (EAE) est intimement liée à celle de leur accessibilité, celle-ci étant conditionnée par la manière dont s’articulent les différentes fonctions de ces services EAE. Étudier la question du non-recours aux services d’EAE ne peut éluder celle de leur qualité. La qualité et l’accessibilité sont ainsi indissociables en vue d’atteindre l’équité : offrir un accueil dont la qualité est réservée à un petit nombre de familles produit de la discrimination et renforce les inégalités. L'étude porte particulièrement attention à intégrer les résultats d'une approche des proffessionnel.le.s et des parents à travers des méthodes individuelles et collectives pour répondre mieux aux quatre défis de connaissance identifiés (périmètre du non-recours en EAE ; hiatus entre identité choisie des services et rôle assigné par les familles ; caractéristiques des familles en situation de non-recours et les ; Mesure et méthodologie de la mesure du non-recours motifs de ces situations de non-recours).
Homeless Trajectories and non-take-up of social rights from a dynamic perspective. (TRAHOME) (2019-2024)
Financement : BELSPO/BRAIN (2019-2024)
Promoteur.trice.s : Martin Wagener, Koen Hermans (KULeuven), Griet Roets (UGent)
Chercheure : Noémie Emmanuel
The projects focuses on the trajectories of homeless persons, on the extent of non-take up (NTU) of social assistance benefits by homeless people, and on policies and levers to combat NTU. Homelessness is an extreme manifestation of poverty and social exclusion, and international organizations recently warned that homelessness is on the rise in about all European welfare states (Busch-Geertsema et al, 2014; FEANTSA 2017). However, homeless persons are not covered in EU SILC statistics and also common European homelessness indicators are lacking. As a consequence, the link between poverty and homelessness is less made in policies and research. In addition, the available homelessness numbers are mainly based on point-in-time counts. A more dynamic, intersectional and mixed methods approach on homelessness is needed to disentangle the entry, outflow and process of homelessness. The study of non-take up asks for a multilevel approach that takes into account these different layers, paying specific attention to the role of social workers and social services, since they are the link between social policies and vulnerable groups (Lipsky, 1980 ; Nothdurfter & Hermans, 2018) and since they have a public mandate to realise social rights (De Bie et al, 2013).
IDEALiC (2015-2019)
Financement : BELSPO/BRAIN (2015 – 2019)
Promotrice : Patricia Vendramin
Chercheures : Périne Brotcorne, Dana Schurmans, Carole Bonnetier, Laura Faure
IDEALiC est l'acronyme de “Inclusion through Digital Empowerment along the Life Course” (L’inclusion numérique par l’amélioration de l’autonomie et du pouvoir d’agir au fil du parcours de vie). Il s'agit d'un projet de recherche de quatre ans (2015-2019), mené conjointement par le centre de recherche SMIT (Studiecentrum Media en Informatie-Technologie) à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), le CIRTES-UCLouvain et la Fondation Travail-Université. La question de recherche centrale du projet IDEALiC vise à explorer de quelle manière des politiques et des initiatives en matière d’e-inclusion peuvent fournir des solutions face aux nouveaux mécanismes d’exclusion qui se mettent en place avec l’accélération du « tournant numérique ». Le projet repose sur une démarche méthodologique interdisciplinaire, qui combine la recherche qualitative centrée sur l’utilisateur.trice, la recherche comparative, des éٳܻ de cas dans des services d’intérêt généraux (administration, santé et mobilité), l’analyse des politiques publiques et une analyse secondaire de données quantitatives existantes.
Projet de valorisation (2020)
Les conclusions du projet de recherche IDEALiC sur l’inclusion numérique ont mené à la création d’un Guide pour une conception inclusive des services numériques. Il a été conçu dans le but d’informer et d’outiller le public et les organisations, en particulier les fournisseurs de services numériques publics et privés, dans leurs démarches pour une conception numérique plus inclusive
Ce guide développe une série de principes, au travers d’exemples et de ressources permettant de concrétiser des actions en faveur d’une conception inclusive.
Le guide est disponible .
Les marges et la ville. Perspectives interdisciplinaires - Groupe de contact FNRS (2018)
Financement : Groupe de contact FNRS (2018 –00, € 3000)
Partenaire au Cirtes : Martin Wagener
Le Groupe de contact vise à promouvoir la rencontre entre différent.e.s chercheur.e.s et à engendrer une dynamique d’échange autour des marges urbaines. Trois aspects fondamentaux le caractérisent : premièrement, l’interdisciplinarité, exigée par le sujet lui-même qui a été largement traité au fil du temps dans le cadre des disciplines socio-spatiales, auxquelles le recours demeure indispensable ; en deuxième lieu, l’implication de jeunes chercheur.e.s, destinée à apporter un nouvel élan au débat ; enfin, l’ouverture internationale, qui permettra la confrontation de paradigmes disciplinaires distincts, dont la caractérisation est due à la fois aux approches thématiques et aux multiples épistémologies en vogue dans les différentes académies. L’attention se focalisera sur comment la recherche académique peut contribuer à la construction d’une base féconde pour imaginer de nouvelles perspectives politiques guidées par l’espoir plutôt que par la peur, visant la coexistence et l’habitabilité des villes. La marge exprime ainsi une posture heuristique, une manière d’être-dans-le-monde, de le regarder et d’essayer de le comprendre. Elle indique une pensée critique visant à comprendre les phénomènes à partir de leur manière multiple de se disperser dans les relations d’extériorité existantes, plutôt que en les réunissant dans l’intériorité d’une identité unique. Ce Groupe de contact sera l’occasion pour développer des approches communes au niveau théorique, mais aussi empirique et pratique, visant la construction d’un débat scientifique qui puisse servir de bases pour des perspectives concrètes d’intervention.
Le consentement au prisme des théories féministes du droit
Promotrice : Pascale Vielle
Nul n’ignore plus, dans le monde scientifique, qu’il n’existe pas de « théorie du genre » et que les théories féministes sont traversées de discussions, voire de contradictions. L’examen critique du droit à leur aune révèle ces mêmes tensions, qui se manifesteront par exemple à l’occasion de la réglementation relative aux questions de laïcité, de « diversité », ou liées à la sexualité, à la sécurité sociale ou encore à la participation équilibrée des hommes et des femmes dans les différentes sphères de pouvoir. En étudiant, dans une série de domaines significatifs, les propositions des critiques féministes du droit, la recherche ambitionne de mettre en évidence leurs présupposés relatifs au sujet de droit masculin et féminin, et à la notion d’égalité. Elle permettra dès lors d’élucider certaines différences entre les courants théoriques contemporains du féminisme, mais aussi de clarifier la conception de genre sous-jacente aux solutions apportées par le droit – conception qui peut varier, dans un même système juridique, selon les questions concernées.
La monoparentalité comme cible des politiques familiales, sociales et d’emploi – vers quelles formes de reconnaissance ?
Promoteur : Martin Wagener
En pleine continuité avec les travaux entamés dans notre thèse, un futur travail de recherche va questionner comment se déclinent les politiques sociales entre différentes formes de reconnaissance et de redistribution par rapport à la monoparentalité. A travers une perspective de sociologie politique, il s’agit de comprendre comment une série d’acteurs.trices (services publics, ministres, CPAS, banc syndical et banc patronal, acteurs.trices de la société civile et de la recherche, etc.) participent à un long processus de reconnaissance d’un nouvelle catégorie cible, en lien avec les différentes politiques familiales, sociales et de la mise à l’emploi. Il s’agit de cerner comment les acteurs.trices interprètent la diversité des situations monoparentales entre une volonté d’affirmation et de reconnaissance des spécificités liées à cette condition familiale et sociale, tout en privilégiant une approche universaliste. Concrètement, il s’agit de mener un travail de recherche en Belgique et dans d’autres contextes avec des professionnels.elles de l’insertion socio-professionnelle (politique d’emploi), de la protection sociale, de la formation et de l’accueil de la petite enfance pour comprendre comment ils ‘catégorisent’ les familles monoparentales et comment l’action en terme de réseau multi-sectoriel prend forme. Il nous intéresse particulièrement de savoir comment on peut repenser les liens entre individus, inégalités sociales et l’Etat social, dans le contexte de l’individualisation des parcours de vie.
Parcours des jeunes et non-recours à l’intégration, à l’emploi et la formation
Promoteur : Martin Wagener
Face aux limites constatées dans la mise en œuvre de certaines nouvelles approches plus individualisées des politiques sociales, au « non recours », et surtout par rapport à l’installation à long terme des jeunes faiblement qualifié.e.s, des chômeurs.euses de longue durée, des familles monoparentales, etc. dans des situations précaires hors emploi (ou encore de « sherwoodisation » ou de sans-abrisme), différentes approches en Europe (et ailleurs) tendent à promouvoir une « citoyenneté active ». Ce passage du wel- au workfare est souvent critiqué à travers l’individualisation de la protection sociale. En même temps, il faut aussi rendre compte de la volonté de la part des citoyens.ennes bénéficiaires de ces services d’être traité.e.s comme individu. L’articulation entre les deux, fait encore défaut à l’heure actuelle. Dans la suite des considérations autour de la justice sociale, il s’agit de questionner les rapports entre la redistribution et la reconnaissance. D’autant plus dans des situations où les personnes qui souffrent de non-reconnaissance et/ou de mépris peuvent être invisibilisées. Notre objectif est de contribuer à objectiver l’ampleur du non-recours à partir des réseaux d’acteurs.trices et à identifier les caractéristiques des trajectoires des jeunes concerné.e.s afin de mieux comprendre les raisons de ce non recours, et à améliorer nos politiques sociales. Nos échanges avec le CREMIS (Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et la discrimination) visent à travers l’analyse comparative entre Montréal et Bruxelles à dépasser des « cas spécifiques » pour mieux comprendre les enjeux liés aux politiques sociales face aux parcours de jeunes.