La charte développement durable IRMP () poursuit les objectifs suivants :
- Réduire l’empreinte carbone liée aux déplacements professionnels des membres de l’IRMP
- Soutenir des projets écoresponsables au sein de l’IRMP
La charte est accompagnée d’un fonds développement durable IRMP, dont la mesure phare est la suivante :
Tout déplacement en bus, en train ou en voiture avec au moins 3 personnes (chauffeur.se inclus.e), est financé avec un plafond de 100€ par trajet (soit 200€ aller-retour). Cela comprend les trajets en première classe, la location d’une voiture ou encore le coût d’une étape.
Pour plus de détails, voir la page en pratique.
Pourquoi une charte développement durable ?
Nos activités de chercheur•euses impactent le climat et la biosphère. Dans ce contexte, l’IRMP souhaite promouvoir toute initiative permettant à un•e ou des membres de l’IRMP d’améliorer son impact sur le climat et/ou sur la biodiversité, dans le cadre de ses activités professionnelles.
En particulier, les émissions de CO2 (et autres gaz à effet de serre) représentent une part importante de cet impact. En 2017, le bilan carbone de l’UCLouvain s’élevait à 68500 tonnes d’éq. CO2, dont 54% lié à la mobilité et 35% à la consommation énergétique des bâtiments [1].
La part des activités des membres de l’IRMP dans ce bilan vient en particulier des navettes domicile – lieu de travail, mais aussi des trajets en avion. Ces derniers représentent à eux seuls 80% de l’empreinte carbone des déplacements professionnels [2]. À titre d’exemple, un vol Bruxelles – New-York émet de l’ordre d’1 ,9 tonnes éq. CO2 par voyageur [3], alors que l’empreinte annuelle d’un individu représente, en moyenne en Belgique, 9 tonnes d’éq. CO2. Un des objectifs principaux de la charte est d’aider les membres de l’IRMP à transitionner vers des pratiques de mobilité à plus basse émission ; en particulier, en évitant autant que possible l’avion dans leurs déplacements professionnels.
[1] voir /fr/decouvrir/universite-transition/bilan-carbone-evaluer-pourmieux-agir.html, ainsi que Bilan Carbone de l'UCLouvain : méthodologie, résultats et plan d'action (Meyers Camille 2019).
[2] voir /fr/decouvrir/universite-transition/mobilite-internationale.html et le mémoire cité ci-dessus.
[3] Les vols courts tels que Bruxelles – Londres, Bruxelles – Berlin ou Bruxelles – Genève émettent de l’ordre de 0,3 tonnes éq. CO2 par voyageur. Source : (septembre 2022)