Dans un souci de cohérence et d’alignement, l’UCLouvain intègre des critères sociaux et environnementaux dans ses choix de consommation. Ses leitmotivs: consommer moins, consommer mieux, jeter mieux. Pour transiter vers plus de durabilité, l’Université s’affranchit peu à peu des filières non écoresponsables, s’inscrit dans les principes d’économie circulaire, développe des comportements numériques responsables, ou encore tend vers le zéro déchet. Autant de démarches qui demandent une conscientisation profonde de l’ensemble de la communauté universitaire afin de créer une nouvelle norme sociale autour de la consommation.
La réparation et le réemploi
Sharepair
Aider les citoyen·nes et les étudiant·es à trouver des solutions de réparation pour leurs équipements électriques et électroniques est la raison d’être de Sharepair. Ce projet ambitieux est soutenu par l’Union européenne mais aussi la Région wallonne et plusieurs villes pilotes dont Ottignies-Louvain-la-Neuve. Son budget: près de 8 millions d’euros. L’objectif de cette coopération transnationale est de développer une infrastructure de soutien numérique pour toutes les personnes engagées dans l’économie de la réparation et d’inciter d’autres adeptes à rejoindre la démarche. Parmi ce qu’offre Sharepair:
- une cartographie des services de réparation locaux;
- une application d’aide à la réparation par les citoyen·nes;
- une base de données open-source de pièces de rechanges imprimables en 3D;
- un partage des meilleures pratiques valorisées via la création de wikis.
L’UCLouvain se joint au projet auprès de la ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve en impliquant notamment l’Ecole polytechnique de Louvain (EPL) compétente dans le domaine de l’éco-conception et la °ùé±è²¹°ù²¹²ú¾±±ô¾±³Ùé des objets électroniques. L’ de l’Université apporte aussi son expérience et la mise à disposition de son équipement via le , le laboratoire de fabrication numérique où tout·e citoyen·ne peut venir chercher les conseils d’expert·es techniques bénévoles.
Offrez une seconde vie à vos petits électros grâce au RepairStudio
On a tous chez soi une machine à café, une imprimante ou un fer à repasser qui a lâché,un taille-haie ou un sèche-cheveux dont on ne sait plus quoi faire... Et si plutôt que de les jeter, vous leur offriez une seconde vie ? C’est ce que vous propose le RepairStudio à Louvain-la-Neuve ! Au RepairStudio, nous réalisons le diagnostic de la panne et vous proposons plusieurs solutions de réparation faciles, pratiques et à petit prix.
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L’atelier informatique solidaire
Toujours au sein de la Maison du développement durable, l’ se considère comme un complément du RepairStudio. S’il partage le même but, à savoir réhabiliter un objet pour ne pas le jeter, son ambition est de lutter contre la fracture numérique. L’organisation récolte donc des appareils informatiques usagés (ordinateurs, tablettes, smartphones, etc.). Avec l’aide de Cyréo, entreprise d’économie sociale, elle les reconditionne ensuite afin qu’un public plus précarisé puisse en bénéficier gratuitement. L’initiative est notamment soutenue par le Service d’aide pour que chaque étudiant·e puisse bénéficier d’un matériel informatique fonctionnel. Dans le cas d’un appareil irrécupérable, certaines pièces sont naturellement gardées afin d’alimenter le RepairStudio conjoint.
Une empreinte numérique diminuée
Sachant que près de 90% de l’impact environnementalÌýde nos ordinateurs est dû à leur construction et à leur acheminement et que 80 % des données échangées sur internet sont issues des visionnages de vidéos,Ìý l’université à pris des mesures pour réduire encore son empreinte écologique liée au numérique. Parmi celles-ci, l’abandon du renouvellement des ordinateurs après 5 ans et la réduction du poids des vidéos.
Si depuis de nombreuses années, la durée de vie des ordinateurs à l’UCLouvain était fixée à 5 ans plutôt que 3 ans habituellement dans les entreprises. De plus, après 5 ans, les ordinateurs étaient reconditionnés et débutaient une seconde vie auprès de membres de la communauté qui n’avaient pas droit à un poste financé par le Service général du système d’information (SGSI). Dorénavant, le renouvellement après 5 ans n'est plus automatique.
Ainsi après avoir utilisé leur ordinateur pendant 5 ans, les membres du personnel recoivent un mail les informant des possibilités de son remplacement ainsi que des modalités de reconditionnement et de recyclage mises en œuvre à l’UCLouvain. Ils ont alors deux choix possibles : soit ils estiment que leur ordinateur ne remplit plus sa fonction et demandent son remplacement, soit ils choisissent de le garder 1 an ou 2 supplémentaires. Les ordinateurs actuels peuvent en effet effectuer les tâches bureautiques usuelles durant 6 ou 7 années voire plus. A partir de ce moment, les membres du personnel peuvent à tout moment demander de le changer par un neuf.
Dans tous les cas, les ordinateurs remplacés sont remis en état pour des membres de l’université, soit dirigés pour réparation vers la filière du Service d’aide aux étudiants ou le Hub Circulaire.
La réduction du poids des vidéosIl faut savoir que si l’on passe d’une résolution de 720p (HD) à 480p, ce qui est largement suffisant pour la très grande majorité des vidéos, en particulier sur un écran de portable, la réduction de données est de 62%. Si l’on vient du 1080p, la diminution est de 85%. Сư³æ´«Ã½ analyseÌý actuellement la possibilité de régler par défaut les vidéos en basse définition sur l’ensemble des browsers des ordinateurs UCLouvain. Cette simple mesure pourrait conduire à une diminution de 7,5% de notre empreinte carbone IT. En effet, les principaux fournisseurs de streaming vidéo comme YouTube calibrent la qualité de la vidéo en fonction de la qualité de la connexion internet. Celle-ci est particulièrement performante chez nous ce qui implique automatiquement une haute définition loin d’être nécessaire pour notre usage. L'UniversitéÌý souhaite également sensibiliser les 40 000 étudiantes et étudiants pour qu’ils appliquent les mêmes principes sur leur équipements personnels.
Des fournitures de bureau durables
La réduction de l'usage du papier
Au vu de l’étendue des postes de bureau de l’administration centrale de l’UCLouvain, les initiatives prises par le Service des Achats ont une influence non négligeable. De 2009 à 2019, l’usage du papier a baissé de 40%, passant de 20 millions de feuilles annuelles à 16 millions. Si le numérique a sa part à jouer dans ces chiffres via le passage aux factures virtuelles notamment, des choix ont aussi été opérés concernant le grammage plus faible du papier ou sa certification de provenance de forêts gérées plus durablement. De simples gestes qui s’accumulent à d’autres comme l’installation recto/verso et noir/blanc en guise de mode par défaut des imprimantes. Il ne reste aussi à l’UCLouvain que 70 imprimantes individuelles face aux modèles partagés en réseaux qui sont privilégiés. Résultat: un nombre moindre de cartouches d’encre usagées.
Les plastiques à usage unique prohibés
Dès 2015, le catalogues des fournitures de bureau à été éclaircit de tous les produits en plastiques à usage unique. Plus d'une centaine d'articles ont ainsi été retirés du catalogue de commande accessible à tous les services, pour un impact maximum.
L’augmentation de produits labellisés
Pour une politique d’achat de fournitures de bureau 99% labellisée au sein de l'université !
La bureautique nécessite des fournitures... et la plupart des propositions du catalogue d’achat ont des alternatives labellisées et certifiées durables. En 2021, près de la moitié des produits achetés dans le catalogue Lyreco étaient ainsi labellisés et certifiés durables. En 2022, comme il existe une alternative pour quasiment tous les produits du catalogue Lyreco, l’Université est passée à la vitesse supérieure : en février 2022, l’ensemble des articles non labellisés ont été désactivés. Dans la cahier des charges de son nouveau marché public, c'est d'ailleurs un des criètères du : "La majorité des produits doivent donc être jugée conforme aux principes de la norme ISO 14021 et au cadre des exigences environnementales de l’ICC (International Chamber of Commerce)", avec pour seule exception : "Dans le cas ou des produits indispensables au fonctionnement de certains services, et si aucune alternative écologique n’existe, ils pourront cependant être ajoutés au catalogue disponible pour le pouvoir adjudicateur." Ce sont ainsi des milliers de produits qui ne sont plus disponibles et des alternatives plus responsables pour presque tous les produits.
L’UCLouvain est la deuxième entreprise à faire ce choix en Belgique avec ce fournisseur, Lyreco, attributaire d’un marché public, après les Cliniques universitaires Saint-Luc.
Des kots plus circulaires
Chaque année, les étudiant∙es meublent leur logement en septembre pour le vider en juin ou en août laissant parfois des objets -encore utilisables- sur le trottoir. Pour sauvegarder ces ressources valorisables, l’initiative « Give it forward » imaginée par le Kot oasis et soutenue par le Service d’Aide nait en 2013. Si son nom évolue ensuite vers « Troc de kot », le concept est inchangé et se déroule en deux phases. La première consiste à récolter le matériel fin juin et à l’aube de la rentrée académique auprès d’étudiant∙es mais aussi du Service des Logements, du personnel et des habitant∙es. La deuxième est celle de la mise à disposition de ce « butin ». Celle-ci a lieu les deux premiers jours de la rentrée académique. Au cœur de la Salmigondis, l’événement attire annuellement une centaine d’étudiant∙es venu∙es puiser gratuitement dans la récolte de frigos, mixers, fauteuils, chaises, lits et ustensiles de cuisine en tout genre. Une action gagnante pour lutter contre le gaspillage, la surconsommation mais aussi encourager la solidarité.
Des initiatives zéro déchet
De manière individuelle ou collective, la mouvance zéro déchet déferle peu à peu sur l’UCLouvain. Véritable préoccupation prioritaire pour les restaurants universitaires ou encore la Louvain House, il est aussi un objectif pour les étudiant·es qui sont, par exemple, à l’initiative du mémoire numérique instauré comme réalité par défaut au sein de l’Institution dès 2012. Du côté du personnel, des ateliers focalisés sur le zéro déchet ont vu le jour en 2017 au sein de l’Institut des langues vivantes (ILV). Le but : insuffler du durable au sein du lieu de travail. Bibliothèque partagée, matériel de récupération, gobelets °ùé³Ü³Ù¾±±ô¾±²õ²¹²ú±ô±ð²õ, tris sélectifs… Si les premiers ateliers ont attiré chacun une vingtaine de collègues, ils ont aussi voyagé au sein d’autres services de Louvain-la-Neuve, Woluwé et Mons. Chaque année, ce sont une quinzaine d’ateliers qui s’adressent au personnel de l’UCLouvain.
Le Rucher, récupérathèque archi durable à Saint-Gilles
Soutenu·es par des enseignant·es, mais aussi par l’ARES et la Fédération des récupérathèques, une quinzaine d’étudiant·es de LOCI Saint-Gilles ont créé une récupérathèque, un bel espace à front de rue baptisé ‘Le Rucher’. Objectif : inciter leurs pairs et toute personne intéressée à y déposer des matériaux inutilisés (papier, cartons, fardes…) ou à en acheter avec la monnaie locale, le ‘LOCI’. De quoi éviter la mise au rebut de quantité de déchets après les jurys de fin d’année.
Un mobilier fait de matériaux de récupération
En février, une quinzaine d’étudiant·es ont construit le mobilier du Rucher avec des matériaux récupérés dans les caves de la Faculté à LOCI Saint-Gilles.
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Alvéoles, ruche, Rucher
Ces alvéoles en bois sont très pratiques pour recueillir des matériaux longs, fins, ronds… Un joli clin d’œil au nom de la récupérathèque, Le Rucher.
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Ouvert à tout·es
Le bouche à oreille fonctionne : les étudiant·es en architecture commencent à apporter des matériaux de réemploi. Magasins locaux et habitant·es du quartier sont bienvenus aussi !
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2 500 000
Tel était le nombre de gobelets jetables utilisés chaque année dans les cercles estudiantins avant 2007. A l’initiative du Kot planète terre, suite à l’implication d’étudiant∙es motivé∙es et avec l’aide de représentant∙es de l’UCLouvain, ces contenants à usage unique ont été remplacés par des gobelets °ùé³Ü³Ù¾±±ô¾±²õ²¹²ú±ô±ð²õ et consignés.
L’inclusion de clauses environnementales et sociales dans les marchés publics
³¢'³Ü²Ô¾±±¹±ð°ù²õ¾±³Ùé est également attentive à ce que sa politique de transition environnementale et sociétale se reflète aussi chez les fournisseurs externes qu'elle sélectionne dans ses marchés publics.
- En termes environnementaux, l'Unversité inclut ainsi par laquelle les entreprises soumissionnaires s'engage à respecter certains principes au niveau des emballages de leurs produits, de la °ùé±è²¹°ù²¹²ú¾±±ô¾±³Ùé de leur matériel, de la politique de mobilité de leur entreprise et de la gestion des déchets.
- En termes sociaux et comme le prévoit la loi, l'Université exclut d'office les entreprises ayant été condamnées pour une des infractions mentionnées à l’article 61 de l’arrêté royal du 18 avril 2017, à savoir :
- participation à une organisation criminelle telle que définie à l’article 324bis du Code pénal ou à l’article 2 de la décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil du 24 octobre 2008 relative à la lutte contre la criminalité
´Ç°ù²µ²¹²Ô¾±²õé±ð; - corruption, telle que notamment définie aux articles 246 et 250 du Code pénal;
- fraude au sens de l’article 1er de la convention relative à la protection des intérêts financiers des Communautés européennes;
- blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme tels que notamment définis à l’article 5 de la loi du 11 janvier 1993 relative à la prévention de l’utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme;
- travail des enfants et autres formes de traite des êtres humains définis à l’article 433quinquies du code pénal ou à l’article 2 de la Directive 2011/36/UE du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2011 concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène ainsi que la protection des victimes;
- occupation de ressortissants de pays tiers en séjour illégal notamment au sens de l’article 35/7 de la loi du 12 avril 1965 concernant la protection de la rémunération des travailleurs.
- d'autres critères secondaires d'exclusion sont aussi applicables dans tous les marchés publics, dont un manquement du prestataire aux obligations applicables dans les domaines du droit environnemental, social et du travail, visées à l’article 7 de la loi du 17 juin 2016.
- participation à une organisation criminelle telle que définie à l’article 324bis du Code pénal ou à l’article 2 de la décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil du 24 octobre 2008 relative à la lutte contre la criminalité
- Par ailleurs, dans le cadre de la révision des procédures internes à l’université encadrant les marchés publics de faible montant, le service des achats de l’Université propose désormais des modèles de demande d’offre pour du catering (ou ), incluant une série de critères de durabilité qui peuvent être repris en tout ou en partie : saisonnalité des produits, uniquement des produits frais, atteindre un niveau de certification biologique, utilisation de couverts et service °ùé³Ü³Ù¾±±ô¾±²õ²¹²ú±ô±ð²õ, choix ±¹Ã©²µÃ©³Ù²¹°ù¾±±ð²Ô, boissons é±ç³Ü¾±³Ù²¹²ú±ô±ð²õ.
Un système de poubelles sélectives
Plusieurs milliers de tonnes de déchets sont produites chaque année par l’Université. Nombreux sont ceux à pouvoir entrer dans une filière de recyclage, voire dans une logique d’économie circulaire. L’UCLouvain vise, dans un premier temps, à systématiser l’installation de poubelles sélectives dans l’ensemble de ses bâtiments :
Un test de gestion différenciée des déchets va être mis en place dans une dizaine de bâtiments de l'université. Il sera la marque concrète d’une des actions du plan de Transition 2021-2026 qui vise à mettre en place un système de poubelles sélectives centralisées dans les espaces de vie du personnel.
Cette action se matérialisera par le retrait des poubelles individuelles dans les bureaux et par le placement de différents centres de tri pour le papier/carton, le PMC et le tout-venant. Suivant l’architecture des bâtiments et le souhait de leurs occupants, ces centres de tri seront placés dans les lieux de convivialité et/ou dans les couloirs. Pour certains bâtiments, le système de récolte des papiers et cartons à recycler en vigueur actuellement sera maintenu.
Un suivi minutieux des déchets spéciaux.
En ce qui concerne les déchets spéciaux, leur gestion est cooordnonné en interne par le service de sécurité et de radioprotection (SERP) qui en fait un suivi mensuel très détaillé, récapitulé dans . Ces déchets sont ensuite pris en charge par un prestataire externe sélectionné dans le cadre d'un marché public dont permet de s'assurer un traitement adéquat des différents éléments.
Des initiatives de compost collectif
En mars 2018, un compost collectif est sorti de terre à proximité de la place Croix du Sud de Louvain-la-Neuve. Des seaux à biodéchets ont alors été mis à disposition de vingt partenaires et alimentent huit bacs, soit 26 m3 au total. Parmi ceux-ci, des matériaux compostables issus des serres du haut de Louvain-la-Neuve permettent de maintenir l’équilibre carbone-azote du compost. Ce projet collaboratif initié par l’Association des chercheurs et chercheuses du Earth and Life Institue (ACELI) bénéficie d’un soutien logistique estudiantin et institutionnel. Une quarantaine d’utilisateurs et utilisatrices, académiques et étudiant∙es confondu∙es l’alimentent.
Et depuis fin septembre 2021, les étudiants et employés du site de l’UCLouvain Woluwe ont vu fleurir des bacs à compost sur le campus. Mise en place en collaboration avec le kot-à -projet « Kaptain Planet » et soutenus par l’ASBL Environnement Eco-Circulaire, Bruxelles Environnement et l’université, cette initiative de la Greenteam de l’assemblée générale de Woluwe vise à recycler les déchets organiques des kots-à -projet, mais aussi à repenser notre mode de consommation.
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